Le CML (Centre Méditerranéen de Littérature) vous donne rendez-vous durant tout l’été avec des auteurs à la plage en Roussillon et dans l’Aude.  Après un premier rendez-vous avec Paul-Arqier Parayre à Saint Cyprien, c’est au tour de l’écrivain et journaliste Jean-Claude Perrier de venir à la rencontre de ses lecteurs ce mardi 2 juillet à 18h30 devant l’espace Henry de Monfreid sur le Port de Leucate afin d’y présenter son ouvrage “Le voyageur de papier” aux éditions Héloïse d’Ormesson, dans lequel il nous confie son rapport au livre, au verbe, à l’écriture…
Né à Paris en 1957, Jean-Claude Perrier, romancier, essayiste, éditeur et grand voyageur, a fait des études littéraires très classiques.
Depuis lÂ’adolescence, il prend la tangente, pour des voyages de plus en plus long. Sa rencontre décisive avec lÂ’Inde date de vingt-cinq ans. Journaliste littéraire au Figaro littéraire et à Livres Hebdo, il a publié une histoire du journal Libération, un livre sur le cigare, des anthologies du général De Gaulle. Il a dirigé la collection “Domaine indien” au Cherche Midi. Également critique rock au Nouvel Observateur, il est spécialiste de la scène française et a écrit des ouvrages sur la chanson française et le rap. Il est à l’origine de nombreuses anthologies de la collection “Le Goût deÂ…” aux éditions Mercure de France (Inde, Turquie, Népal, Tibet, Rock, etc.).
Il est l’Â’auteur enfin de livres plus personnels parmi lesquels Passage de la mère morte (Stock – 2008) et Les Mystères de Saint-Exupéry, enquête littéraire (Stock – 2009).
De lÂ’’Inde de Malraux au grenier de Gide, en passant par le vison de Michèle Morgan, le livre de Jean-Claude Perrier est une galerie de portraits – évocations tendres et complices –, qui jalonne son parcours. Au détour dÂ’’un poème, dÂ’’un voyage, dÂ’’une chanson, on rencontre Duras, Sagan, Mandiargues, Saint-Ex, Jonasz ou Gainsbourg, et les grandes figures de l’’édition telles Françoise Verny ou Simone Gallimard. Celles et ceux qui ont fait du romancier ce quÂ’’il est.
Mais ce voyage de papier nous entraîne aussi en Inde, étape fondamentale pour lui.
Cette Inde hindoue, panthéiste, exubérante, celle qui “chante”, comme dit Michaux, participe, à l’égal de toutes ces rencontres, à faire du romancier également ce qu’il est.
Observateur aigu, confident espiègle, Jean-Claude Perrier traverse son époque et décode le milieu littéraire sans détours. Son hommage à la littérature, porté par un style étincelant, est un extraordinaire exercice dÂ’’admiration où le verbe, hautement manié, nous conduit sur les pas d’un enfant des mots devenu homme de lettres.