Alors qu’une association audoise, déjà solidement implantée dans la région de Limoux, s’intéresse de très près au rachat du Centre-Hélio-Marin (CHM) de Banyuls-sur-Mer, pointant déjà le bout de son nez dans les affaires locales, Jean Rède, UMP, maire, ancien vice-président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, a décidé de cogner fort en frappant un grand coup pour se faire menaçant…
– “Les murs du CHM appartiennent à la commune de Banyuls-sur-Mer, le fonctionnement et la gestion du site appartiennent à l’association Santé en Côte Vermeille qui en a déjà abandonné une grande partie en se délocalisant sur le territoire de la commune d’Argelès-sur-Mer. C’est un choix. Pour ce qui me concerne, et c’est mon devoir de maire que de veiller aussi à la bonne santé économique et sociale de la commune, je souhaite récupérer l’ensemble, bâtiments et organisation interne, pour assurer la pérennité du site en y favorisant le développement d’activités nouvelles, comme la création d’un établissement spécialisé dans le traitement de la maladie d’Alzheimer et d’une maison de retraite. A la clé de ce projet d’extension, il y a entre 150 et 180 créations d’emplois. Je me fixe un mois avec le conseil municipal de Banyuls-sur-Mer pour y arriver. En tout cas, c’est le délai que j’ai donné aux dirigeants de l’association Santé en Côte Vermeille pour qu’ils se rapprochent de nous afin que nous trouvions un arrangement ensemble. C’est pas sorcier ! Pourquoi aller chercher des repreneurs dans l’Aude, même si je n’ai absolument rien contre les Audois, quand localement les compétences existent. C’est absurde. Jusqu’à présent, sur ce dossier, j’ai été calme, sincère et j’ai même accepté d’arrondir les angles, alors que chacun sait qu’une partie du site, non occupée par des bâtiments c’est vrai, est en zone inondable. Mais il ne faudrait pas qu’on continue à me chercher, sinon on va vite me trouver ! Qu’est-ce que ça veut dire tout cette agitation ? D’abord on nous pille pour partie en nous enlevant des spécialités pour les déplacer ailleurs… Maintenant, on voudrait vendre la partie restante pour s’en débarrasser… Moi, avec l’équipe de mon conseil municipal, nous voulons remettre le CHM sur les rails, lui donner une seconde vie autour d’une nouvelle dynamique. Ce n’est pas un pari fou, c’est tout simplement possible !”.