Certes, fin 2011, et sur l’ensemble des régions françaises – à de rares exceptions près : Aquitaine, Poitou-Charentes, Alsace et Rhône-Alpes – les prix dans le secteur de l’immobilier ont commencé à se tasser.

L’année qui vient, devrait donc logiquement être favorable pour les acquéreurs de biens immobiliers anciens sur le marche hexagonal… Pourtant, certains gros professionnels pronostiquent une baisse des transactions en 2012, il est question en tout “d’une sacrée accalmie” si l’on se fie aux prévisions de la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier), dévoilées hier à Paris.

Il n’en demeure pas moins, pour l’année 2011, qu’avec un prix moyen au mètre carré de 2 244 euros (soit un recul de – 1,93% par rapport à 2010), le Languedoc-Roussillon de classe désormais à la troisième place des régions de métropole, derrière Provence-Alpes Cote d’Azur (PACA), où le prix du mètre carré est de 3 583 euros (- 1,55% par rapport à 2010), et Rhône-Alpes (2 695 euros à + 5,16%), mais devant : Pays de la Loire (2 182 euros), Aquitaine (2 167 euros), Basse-Normandie (2 101 euros), Bretagne (2 024 euros), Alsace (1 851 euros), Haute-Normandie (1 783 euros), Nord-Pas de Calais (1 754 euros), Franche-Comté (1 716 euros), Midi-Pyrénées (1 704 euros à + 1,47%)…

À Paris, toujours dans l’immobilier ancien, le prix moyen du mètre carré serait de 8 394 euros, tandis que dans la proche banlieue de la capitale il s’étirerait de 3 159 euros (dans le département de la Seine-Saint Denis) à 5 649 euros (Hauts-de-Seine), le mètre carré.

Pour 2012, selon les spécialistes “rien n’indique cependant que les prix vont réellement baisser”.