Plus de 70 personnes réunies au Conseil d’Administration de l’UVPLR le 12 mars 2015 à Narbonne

L’unanimité des membres du réseau derrière le Président Serge Pallares

 

Narbonne, située à l’interface de la Méditerranée et du Canal du Midi, a accueilli le 12 mars dernier le Conseil d’Administration de l’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon (UVPLR), présidée par Serge Pallares, en présence de Monsieur le Maire, Didier Mouly.

Cette rencontre, réunissant plus de 70 membres du réseau de l’Association, a également pu compter sur la participation de Didier CODORNIOU, Vice-Président de la Région Languedoc-Roussillon et Président du Parlement de la Mer, Alain VICO, Adjoint au Maire délégué à Narbonne-Plage,  Damien ALARY, Michaël MAILLY, représentant de la Caisse des Dépôts, ainsi que Gaby RUIZ et Jean-Luc CHAILLOU, élus de la ville d’Agde.

Le Conseil d’Administration a été l’occasion de mettre en avant le rôle de Narbonne, trait d’union naturel et légitime entre la belle Méditerranée du Languedoc-Roussillon et le territoire de Midi-Pyrénées, position stratégique s’il en est dans le cadre de la configuration d’une future grande Région.

Le président de l’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon a par ailleurs rappelé aux participants, dans un contexte de mutations économiques et de réforme des collectivités territoriales, la nécessité pour les ports de plaisance de la Région de travailler à une offre de services complémentaires et de mise en réseau assurant une montée en gamme de la Destination Sud de France.

Le Conseil d’Administration a donc été l’occasion de présenter les nouveaux outils de communication et de marketing de l’UVPLR, comme son portail Internet, proposant, outre les services des ports de plaisance, les escales et produits touristiques à découvrir ou encore les offres spéciales plaisanciers du Pass’Découvertes, disponibles en ligne.

La réunion a également permis d’exposer à l’ensemble des élus et membres de l’Union la stratégie 2015 du réseau : observation régional de la plaisance, nouveaux débats législatifs, organisation d’un sommet européen des ports de plaisance en Méditerranée, mise en œuvre de la Charte Sud de France Nautique en lien étroit avec la Région Languedoc-Roussillon et nouveau marketing de conquête des pratiquants de la plaisance et du nautisme.

En outre, le Président Serge Pallares a fait un état des lieux quant aux différentes réformes fiscales mises en œuvre ou à l’étude par le gouvernement, comme le nouveau mode de calcul de la valeur locative des postes d’amarrage (Loi de finances rectificative de 2012), une éventuelle future écotaxe ou encore le projet d’un nouvel article de Loi (Loi NOTRe Reforme Territoriale Article 18a) concernant la taxe de mouillage au sein des aires marines protégées, qui devrait être examiné par la commission des lois du sénat le 17 mars prochain.

En effet, ce texte permettrait aux collectivités territoriales ou à leurs établissements publics d’instaurer une redevance sur les mouillages effectués dans le périmètre des aires marines protégées dont ils ont la gestion.

Il ne s’agit pas, en fait, d’une redevance mais d’un impôt car aucun service au plaisancier n’est prévu en contrepartie. Les plaisanciers seraient ainsi appelés à se substituer aux Pouvoirs publics dans le financement de la protection des espaces marins. Et ce, alors qu’ils sont déjà les principaux financeurs du Conservatoire du littoral à hauteur de 37 millions d’euros !

Présentée comme une mesure limitée aux seuls espaces corses des Bouches de Bonifacio et de Scandola, il s’agit en réalité d’un dispositif, qui potentiellement pourrait être généralisé à l’ensemble des aires marines protégées des côtes françaises.

Face à la menace que représente cette nouvelle taxe pour les territoires et destinations portuaires, Serge PALLARES a appelé les membres du réseau de l’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon, ses partenaires institutionnels et les élus dont les collectivités sont susceptibles d’être incluses dans une aire marine protégée, de présenter un front commun contre un tel article de loi.