D’un avis unanime : 2021 aura été une année superbe pour les hôteliers perpignanais, sauf que…

Au centre-ville de Perpignan, il était difficile de trouver des chambres disponibles pendant tout le mois d’août, si tenté que vous réussissiez à en trouver une. Et encore, dans quelques cas, celle-ci de disponible, la “perle rare”, frôlait les 300 euros, toujours en centre-ville, pour une chambre non climatisée !

Une saison estivale durant laquelle les touristes se sont rués dans les hôtels, et ce début du mois de septembre s’annonce également prometteur, identique, puisque les hôtels n’ont pas besoin de pass sanitaire. De ce fait les non vaccinés peuvent se restaurer et être bichonnés sans devoir justifier leur santé. Il semblerait donc que le mélange des vaccinés et des non vaccinés ne pose aucun problème dans les hôtels.

En revanche, si pour la profession côté clientèle le beau fixe semble avoir dominé l’entière saison estivale, il n’en a pas été de même sur le front des personnels ! Sur Perpignan, dans le secteur de l’hôtellerie, les démissions de réceptionnistes, de serveurs et de cuisiniers se compteraient par centaine à présent. Agressions, surmenage dû au contexte de la crise sanitaire et des protocoles en vigueur, horaire décalés et des salaires qui ne sont plus du tout attractifs, sont autant de freins à l’embauche.

La pénurie de personnel s’annonce délicate pour les gestionnaires des établissements hôteliers de Perpignan. Pour rappel, en deux semaines, la police a dû intervenir plusieurs fois dans des hôtels pour calmer une situation extrêmement tendue, liée au fait que le tourisme de masse était trop envahissant cette année.

“On a encore jamais vu autant d’annonces d’emploi”, témoigne un employeur. Et le pire, c’est que personne ne se présente. On devra certainement fermer quelques jours lorsque les salariés prendront leurs congés”.