Les dirigeants d’entreprises peinent à trouver du financement, que fait la République ? Elle ne fait rien ! C’est le bal des faux culs et des pirouettes. Les chefs d’entreprises sont très seuls.

Derrière les banquiers, aucune tête ne dépasse, chacun tourne le dos à ses responsabilités, alors que cela fait plusieurs décennies que la République a soit disant tout essayé pour baisser le chômage. Soi disant tout fait, alors qu’il n’y a pas un pays au monde avec autant de charges et de taxes et que jusqu’à l’arrivée de l’Euro les prêts conventionnés donnaient l’accès au crédit à toutes les catégories professionnelles, car la Caisse des Dépôts et Consignations, avec l’épargne du Livret A, garantissait 100% des financements fléchés par le gouvernement.

Les banquiers qui signaient une convention avaient obligation de financer les prêts. Alors qu’aujourd’hui si une banque n’apporte pas une partie du financement, la Caisse des Dépôts et Consignations avec sa filiale BPI FRANCE n’intervient plus.
Si l’Etat faisait son travail convenablement, il débloquerait seul certains financements indispensables à maintenir ou réorienter l’investissement vers l’emploi, et nous n’en serions plus à cette fatalité du chômage que chacun déplore.
L’information ne se fait plus, parce que les petites entreprises dérangent, et que les médias sont à 90% la propriété d’industriels adossés aux oligarchies financières.

Nous vivons une période inquiétante, ont peut se demander pourquoi les Gilets jaunes gênent les commerces traditionnels des centres villes plutôt que de s’en prendre aux racines du mal ?

D’autres mouvements évoquent enfin l’idée de manifester la nuit, ou le dimanche pour être moins impopulaires.

Dans tous les cas la contestation va s’intensifier, on a rendu les Français transparents et il n’y aura que la rue et le fluo pour être vu. Quoi qu’on en dise, nous ne sommes pas écoutés, la colère va s’intensifier !

Un front de luttes va s’installer sur les valeurs essentielles.

Les Français souhaitent retrouver la fierté de l’argent gagné avec dignité. On ne peut plus être pieds et poings liés et à la merci d’un État pourvoyeur de taxes et de charges extravagantes.

L’escroquerie du CICE devrait s’interrompre très rapidement, car le Crédit Impôts Compétitivité doit laisserla  place à un SMIC à 1 500€ et 300€ de charges sociales. Cette différence de charges doit être supportées par une TVA à 25% sur le luxe et sur l’importation avec un mauvais bilan CO2.

Ce CICE, qui demeure la plus grande escroquerie de l’ancien Président HOLLANDE, a offert une remise remboursée de 3% des charges sociales, plutôt que de les réduire, et plus grave encore, l’année suivante, il imposa aux petites entreprises l’assurance complémentaire santé des salariés qui coûta l’équivalent.
Ce qui fût un magnifique cadeau aux banquiers-assureurs et qui a permis aussi de privatiser une partie des dépenses de la Sécurité Sociale.
Cette tartuferie se répercute aujourd’hui sur l’emploi et les revenus des Français descendus dans la rue.
Une telle quantité de charges sociales n’a pas d’équivalent au niveau mondial, alors que ce CICE caricature les patrons en ennemis de la République, la situation est grotesque !
Un mouvement fluo avec un front de lutte des origines de la colère s’impose,’car une frontière énorme s’est dressée entre les élites et le peuple.
Une trop grande catégorie de Français ne se sentent plus respectés, l’organisation d’États Généraux est inévitable pour que la contestation ne s’étende pas sur un plus large théâtre d’opérations.
Il y a urgence à créer un monde dans lequel l’État, les entreprises, la société civile et les individus dans leur quotidien soient épargnés par la corruption mondiale que dénonce en France le mouvement « Transparency International ».
Le mouvement s’intéresse au fraudeurs, ils agissent pour une mobilisation nécessaire sur les projets de lois qui ont suivi le choc de l’affaire CAHUZAC. Plusieurs actions ont démontré la nécessité française, de porter dans le débat public le thème de la lutte contre la corruption.

Il y a urgence à ce que les valeurs de justice, de démocratie, de transparence, de redevabilité, d’intégrité, de solidarité et de courage nous aident à sortir par le haut d’une crise de confiance qui mine la démocratie et le vivre ensemble.
Cette question de confiance dans les institutions, la parole publique et les acteurs économiques est au cœur du mécontentement des Gilets jaunes que nous respectons tous, mais qui doit cessez d’enliser les petits commerçants.
Il faut cesser d’embêter, d’ennuyer, d’importuner le samedi les petits commerçants. Il y a urgence à agir vite et efficacement pour éviter au mouvement actuel de rende la France totalement impopulaire !
L’insurrection est probable, il serait temps d’en guérir les causes, avant que nous petits commerçants, artisans, dirigeants d’entreprises aillent grossir les rangs de la colère !…

Hubert LEVAUFRE
Dirigeant d’entreprise