Pile-poil un an après le même scénario, des riverains ont découvert, avant-hier matin, sur la route qui relie les communes d’Argelès-sur-Mer et de Sorède, secteur du hameau de Lavail, deux sangliers abattus lors d’une virée nocturne. On en trouve même dans les vignes
Le moins que l’on puisse écrire, dire, est que les auteurs de ce braconnage ne font pas dans la dentelle, selon divers témoignages. Ils procèdent à chaque fois de la même manière, lors de virées nocturnes, avec une intensité décomplexée, puisqu’ils savent “très bien” qu’ils sont entendus par l’environnement, car ils font sursauter tout le voisinage. Et à chaque fois, leur “oeuvre accomplie”, ils n’hésitent pas à jeter les carcasses des sangliers comme de vulgaires déchets aux yeux et à la vue de tous…
–“Ils savent très bien ce qu’ils font, ils y trouvent même une certaine jouissance, un malin plaisir, à croire que leur seul but c’est de nous effrayer, de nous provoquer”, témoigne et s’inquiète l’un des riverains, qui n’hésite pas à parler de “scène de guérilla”.
L’angoisse et l’agitation sont manifestes parmi la population, car ce secteur n’est pas isolé autant qu’il pourrait le paraître, en effet, pendant la journée, le coin de Lavail est de plus en plus fréquenté par des randonneurs et autres amoureux de la nature.
Pour la troisième édition de ce braconnage qui semble devenir un rituel, lequel en tout cas a lieu chaque année depuis 2022 au mois de janvier (et à l’automne), impuissants face à ce phénomène, gendarmes, garde champêtre et responsables locaux des chasseurs se sont rendus sur place afin de constater les faits, sans pour autant arriver à identifier les auteurs de ce carnage, et ce malgré quelques signalements dont les pistes n’ont pas permis à ce jour d’aboutir.
L.M.