C’est entourée de l’ami François (à gauche sur la photo) et de son fils Noël Riva, qu’Alberte, 96 ans, a récemment coupé le ruban pour inaugurer son jardin potager, à proximité du centre historique du village d’Argelès-sur-Mer.

 

Au détour d’une rue, d’un chemin, d’un espace commercial, d’un lotissement, d’un monument architectural, d’un cours d’eau, il y a souvent dans nos villages du Roussillon, pour peu qu’on se lance dans une balade improvisée, un trésor naturel patrimonial à découvrir : les jardins

 

 

Qu’ils soient communaux, dits “ouvriers”, ou privés, ces jardins de quelques dizaines de mètres carrés seulement, rarement au-delà de 250 m², abritent des potagers où se pratique la culture vivrière de plantes potagères destinées traditionnellement à la consommation familiale, soit principalement des légumes, des fruits non cultivables en verger et, parfois aussi, des plantes aromatiques.

Avec l’inflation qui ces derniers mois de “l’après COVID” a frappé durement tous les produits alimentaires, dont nombre d’entre eux essentiels au quotidien des Français, ces jardins connaissent un succès fou, car très courus et prisés par le grand public. Ils sont aussi, notamment les dimanches ou en période de vacances scolaires, tout au long de l’année et au fil des saisons, des lieux de convivialité où familles et amis n’hésitent pas se mettre à table pour célébrer un événement ou plus simplement partager un grand moment d’amitié.

 

L.M.