“Ah, s’il s’agissait d’un homme politique, les journalistes auraient déjà publié son nom et tout son curriculum vitae jusqu’aux lieux de naissance de ses arrières grands parents ! (…)”. Le commentaire est celui d’un élu des Pyrénées-Orientales.

Il est vrai qu’on peut légitimement s’interroger : depuis bientôt deux semaines on ne sait toujours rien de l’identité de ce policier membre de la brigade des “Stups”, soupçonné d’avoir fait disparaître 52 kilos de cocaïne, fin juillet, au 36 Quai des Orfèvres, à Paris, et qui a été mis en examen cette semaine, puis dans la foulée placé en détention pour “détournement ou soustraction de biens par une personne dépositaire de l’autorité publique, et transport, détention, offre, cession de drogue, ainsi que pour blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée (…)”.

On sait que ce fameux brigadier est âgé de 33 ans, qu’il est père d’un enfant, qu’il possède deux maisons en région parisienne et sept appartements à Perpignan (à moins que ce soit l’inverse selon les médias), où il a été interpellé tandis qu’il y passait ses vacances, nous dit-on, côté sources officielles.

Certains médias ont d’ailleurs réussi à approcher sa famille, faisant parler frère et sÅ“ur, mais sans jamais citer de nom… Bizarre-bizarre, non ?

Car, depuis, après sa comparution devant un juge des libertés et de la détention (JLD), l’individu a quand même été incarcéré : preuve(s), s’il le fallait, que les enquêteurs ont des biscuits. Car dans notre pays (c’est bien connu), on n’emprisonne pas à la légère…

Selon la rumeur perpignano-perpignanaise, ce policier se prénommerait Jonathan – plus précisément “Jonathan G.” – et sa belle-famille, perpignanaise comme lui, serait localement très connue.

Alors, qu’en est-il vraiment ? Qui est-il ? Qui chercherait-on à cacher – à protéger ? – dans cette grosse affaire de disparition de 52 kilos de drogue au 36 Quai des Orfèvres il est vrai ?

Tout cela mériterait bien des éclaircissements… Les médias auraient-ils reçus pour consigne de ne pas donner le nom du policier en question ? Bizarre-bizarre, comme c’est bizarre, vous avez dit… “bizarre” ?

Car en attendant, à Perpignan, la rumeur court.