Pierre Aylagas (PS), député de la 4ème circonscription des P-O, maire d’Argelès-sur-Mer, président de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille, communique :

“Lorsque la direction de l’Indigo m’a proposé de mettre en place une navette par bus entre Argelès-sur-Mer et Collioure pour y transporter ses clients,  j’ai approuvé sans réserve cette mesure de bon sens, apportant une plus grande sécurité et évitant de mettre sur la route les jeunes clients de cet établissement.

Aujourd’hui, à Argelès, au fil des années, les débordements liés à la présence de cette navette sont devenus intolérables. Les riverains de la plage sud sont excédés par le tapage nocturne sur la voie publique entre 1 h et 6 h du matin, heures où s’effectuent les rotations.

Chaque été, la gendarmerie et la police municipale interviennent à de multiples reprises pour mettre fin à des bagarres entre clients éméchés, souvent très violents Le mobilier urbain est vandalisé et les espaces verts dégradés.

Cette situation implique également la présence sur un seul point de la commune d’un grand nombre de gendarmes et de policiers municipaux qui seraient bien utiles dans d’autres endroits d’Argelès.

La direction de l’Indigo a été prévenue de cette situation depuis des années. Nous l’avons prévenue qu’elle était pleinement responsable des troubles à l’ordre public lors du ramassage de ses clients. Sans résultat.

Et ce n’est pas la présence d’un seul agent de sécurité dans le bus qui va arriver à canaliser 200 jeunes, dont certains sous l’emprise de l’alcool, qui veulent monter dans celui-ci…

La navette a également un effet pervers dont profitent certains conducteurs peu scrupuleux des communes voisines. En bénéficiant de celle-ci à Argelès, ils savent qu’ils échapperont ainsi à leur retour aux contrôles d’alcoolémie organisés  par les forces de l’ordre à Collioure et à l’entrée d’Argelès.

A cause de cette navette, Argelès concentre donc des nuisances au détriment de la qualité de vi e des Argelésiens.

Si les responsables de l’Indigo sont convoqués prochainement à la sous-préfecture de Céret, c’est aussi pour évoquer les incidents survenus récemment aux abords de la discothèque et qui ont nécessité les interventions de la brigade de gendarmerie de Port-Vendres”.