(Communiqué)

 

-“Un vendredi comme les autres se déroule au centre pénitentiaire de Perpignan. Le cours des événements sera malheureusement perturbé. Un détenu est surpris à yoyoter par l’agent d’étage, notre pensionnaire mécontent insulte et conteste l’autorité de l’agent. La fouille de cellule conduit à la découverte d’un smartphone et d’une arme artisanale.

Pendant le déroulé de la fouille notre pensionnaire mécontent se livre à du tapage.

Alors qu’il est seul en cellule, son co-cellulaire étant en audience avec le chef de bâtiment, ce pensionnaire récalcitrant décide de poursuivre ses méfaits en installant un piège destiné à blesser les agents. Il utilise la poutre en bois servant de montant au placard de la cellule et la dispose de façon à ce qu’elle tombe sur les agents à la prochaine ouverture de porte.

Les agents éviteront par réflexe la poutre et sortiront indemnes de ce guet-apens.

Le détenu lors de son retour d’audience avec le chef de bâtiment, ira jusqu’à accuser un des agents victimes de son piège de l’avoir élaboré lui-même pendant la fouille de cellule !
Cet énergumène ne manque ni d’air, ni d’imagination !

Pour autant FO Justice ne peut que s’interroger sur la politique disciplinaire menée par l’établissement. Le détenu en question est arrivé par mesure d’ordre sur notre structure, il a depuis fait l’objet de plusieurs procédures disciplinaires. Il est passé en
commission de discipline le 08/01 et a écopé de dix jours de placement au quartier
disciplinaire. La sanction a été reportée.

-FO Justice demande une sanction à la hauteur des faits commis et le transfert du
détenu.

-FO Justice félicite les agents pour le professionnalisme et le sang-froid dont ils ont
fait preuve dans de telles circonstances.

-FO Justice se tient à la disposition des agents pour les accompagner dans les
démarches pénales et administratives qu’ils entreprendraient.

Un guet-apens évité de justesse