Faut-il voir un lien entre l’incendie (vraisemblablement d’origine criminelle), les deux véhicules qui ont flambé et la découverte jeudi de plusieurs bonbonnes de gaz reliées entre elles par un système explosif qui n’avait absolument rien d’amateur ? Et ce d’autant que tous ces “attentats”, ou tentatives d’attentats, se sont déroulés dans un périmètre bien défini – l’entrée du territoire de la commune de Port-Vendres en arrivant par Collioure – et dans un laps de temps réduit, puisque en moins d’un mois…
A l’évidence, la ou les personnes visées résident forcément dans ce secteur géographique, ou y ont des intérêts professionnels évidents. C’est ce d’ailleurs que vont tenter de déterminer les enquêteurs.
Pour rassurer une partie de la population encore sous le choc de ces événements, et éventuellement mettre un terme à toutes sortes de folles rumeurs, ces mêmes enquêteurs seraient bien inspirés de s’exprimer rapidement sur “l’affaire” de la voiture brûlée, en pleine nuit, qui était stationnée face au cimetière sur le parking d’une entreprise locale de pompes funèbres, et dont les flammes ont léché toute la façade de la boutique “Taxi-Philippe”. Car si le véhicule a été enlevé en un temps record, privant les médias de toute information, les traces du sinistre demeurent sur les murs du bâtiment qui jouxte les lieux de l’attentat…
En quelques mois, si on y ajoute les autres incendies, une autre voiture brûlée (sur la place Castellane), la tentative de meurtre (sur les quais), les diverses affaires de drogue en cours, etc, la commune de Port-Vendres a pris de redoutables airs de grand banditisme qui pourraient nuire irréversiblement à son image dans l’opinion publique extérieure. Il reste que la municipalité en place n’est pas à pointer du doigt dans ces “affaires”, surtout si elles trouvent leurs origines dans la promotion immobilière, car les permis de construire accordés dans le site où se sont produits ces “attentats” l’ont été par de précédentes municipalités…