(Communiqué)

 

“Au comité de vigilance antifasciste des Pyrénées-Orientales

 

1. Vous n’avez pas, ne vous en déplaise, le monopole de la lutte contre les fascismes. Elle doit être le fait de l’ensemble du tissu démocratique dans lequel je m’inclus en tant qu’élue de la République et en tant que citoyenne. Mon prédécesseur et moi-même, à l’époque à peine candidate, nous nous trouvions effectivement à Céret, devant la sous-Préfecture, pour protester contre la venue d’Alain Soral, en compagnie de nombreux élus de toutes couleurs politiques, en parallèle à votre propre action, que vous aviez choisie solitaire. Il ne saurait en effet y avoir d’échelle de valeurs dans une lutte qui doit être globale, mais bien une complémentarité des actions qui ne souffre pas le genre de jugement que vous portez : il me semble que ce type de division a coûté historiquement assez cher pour ne pas être réitéré à l’infini.

2. Le citoyen que vous mettez en cause n’est responsable d’aucun trouble à l’ordre public et ne fait l’objet d’aucune condamnation. Dont acte.

3. Je n’ai à titre personnel aucune leçon de lutte contre quelque forme de fascisme ou d’exclusion que ce soit à recevoir. Vous vous trompez et de cible, et de combat”.
Marie Costa, maire d’Amélie-les-Bains.