Amélie Source d’Avenir communique suite au conseil municipal ordinaire qui s’est tenu hier soir :

 

 

“Allo, les Pompiers ?
Ça commence, trémolos dans la voix sous les drapeaux en berne par un hommage aux soldats français morts au Mali. La solennité recherchée est quelque peu troublée par la demande formulée par Alain CADèNE, d’y associer la famille de la Sécurité Civile qui a perdu trois des siens suite au crash d’un hélicoptère au port de Marseille. Première algarade. Ici, on ne voussoie pas, on tutoie, on s’alpague, c’est la foire d’empoigne

 

 

Deuxième round, majorité et opposition découvrent les procurations de deux ex-adjoints détenues par deux élus d’opposition, Alain CADèNE (Richard COLL) et Jacques BONET (Jean Victor HERETE). Le syndrome Pampers plane sur l’assemblée, même absents ils sont là ! Les commentaires du maire volent bas, il fulmine, invective. Lecture des délibérations modificatives.

Sans surprise la préfecture a demandé un petit nettoyage d’automne dans les subventions affichées. Malgré la lecture fastidieuse d’un rapport de la Direction des Impôts en demi-teintes, le principal tour de passe-passe ne passe pas. Il y a bien un emprunt de pure trésorerie de 400 000 euros, avec en regard une dépense à réaliser qui ne le sera pas, les 360 000 euros de la création du Pôle d’Art. D’ailleurs, apprend-on, elle serait subventionnée ! Un peu d‘aisance financière, surtout si on a un projet de rechange, ça n’a pas de prix, en tout cas pas celui de la probité.

Vote contre de toute l’opposition, l’ancienne et la nouvelle, et tournée de noms d’oiseaux envers les présents et les absents de la part du maire qui agresse directement Jacques BONET. Quelques cafouillages encore, une somme qui ne figure pas dans le contrat porté en annexe mais qui figure bien sur la délibération (ce qui serait censé la rendre nulle), puis un premier petit bijou comique.

Dans le souci de donner une subvention à une association arlésienne avec un packaging acceptable, la ville acquiert une œuvre de ferronnerie. Bien sûr, c’est un montage surréaliste, comme ne manque pas de le souligner le propre élu aux finances, qui demande qu’il soit transformé en acquisition. Ce n’est pas tout, la somme initiale de 2 500 euros a doublé dans l’après-midi car l’œuvre initialement visée a échappé au maire qui a dû se rabattre sur plus cher comme il en informe l’assemblée avec désinvolture ! On vote donc un achat d’œuvre d’art déguisé en subvention de fonctionnement sans disposer des pièces documentaires afférentes ! Le tout est épicé par un moment d’anthologie sur la cote des œuvres d’arts appliquée à l’artisanat digne de figurer dans les meilleurs cours de théâtre. Et comme dit la pub, ce n’est pas fini ! Il faut bien remplacer Danièle HERBAIN, adjointe démissionnaire. Il y avait trois prétendantes possibles, pas question de devoir gouverner, pardon, choisir. Donc, au mépris de l’esprit de la loi sur la parité on prend un homme et on passe en force sous les agitations inutiles. Rien de tel qu’une rodomontade pour masquer une lâcheté de fait.
Tandis que la maison brûle, le Mondony coule, paisible, et cajole son serpent de mer préféré : le maire aurait demandé l’évaluation de l’hôpital thermal des armées pour le racheter… Allo, le 18 ?”.