La célèbre plage du Racou que le projet d’extension de Port-Argelès lancé par la municipalité d’Antoine Parra menace de défigurer de manière irréversible… 10 355 amoureux de ce patrimoine inestimable ont déjà signé cette pétition “Non au projet d’extension du port” lancée le 15 août !

 

 

L’Association pour la Sauvegarde du Racou (ASR) a lancé cette pétition* adressée à Maire d’Argelès-sur-Mer

 

-“Il ne suffit pas d’être un hameau paisible, apprécié de tous, un site classé, protégé, inscrit pour être à l’abri de périls imminents et de la bétonisation. Le Racou, site emblématique du littoral catalan, pris en étau entre l’extension programmée d’un port entaché d’illégalité et le recul du trait de côte provoqué par ce même port, est menacé de disparition.

Pour tout ce que le Racou représente encore d’original sur cette côte qui tend à se dépersonnaliser, opposons-nous à l’extension de Port-Argelès !

La plage recule
Fragilisé par le port d’Argelès et ses digues qui ont dévié les courants marins, le Racou a vu disparaitre plus de la moitié de sa plage : 50 à 60 mètres engloutis. Le port a bloqué et dévié vers le large le transit naturel de sable destiné au Racou et détourné la rivière Massane qui y apportait des sédiments tout en stabilisant la plage.

Le dérèglement climatique n’est pas en cause puisque les autres plages argelésiennes située en amont du port se sont, au contraire, fortement élargies. De plus, il y a près de 60 ans, la Mission Racine, à l’origine des ports du littoral occitan, avait montré que toute plage située en aval d’un port réalisé sur une côte sableuse subit une érosion.

Le port avance
Après un long feuilleton judiciaire qui a conduit le Conseil d’Etat à considérer « l’opération Port-Argelès » comme contraire à la « loi littoral » et surdimensionnée, une coupure d’urbanisation incluant le site protégé de la Massane a été imposée entre bassin portuaire et hameau du Racou. C’est pourtant cette zone naturelle, inconstructible, servant de parking gratuit l’été, située au contact d’un site classé et d’un site protégé contribuant à la biodiversité, que la Mairie veut, aujourd’hui, bétonner et imperméabiliser. Un nouveau bassin portuaire de 250 emplacements et une urbanisation sur 6 hectares y sont prévus.

Demain, le Racou deviendra un site impersonnel noyé dans une urbanisation littorale continue
L’érosion de la plage et l’avancée parallèle du Domaine Public Maritime à l’intérieur du village permettra une opération immobilière autour du nouveau bassin et du Racou à la suite de nombreuses expropriations.

Cette extension, autrefois bloquée par la justice mais régulièrement relancée, permet d’expliquer pourquoi le Racou est la seule plage du littoral catalan, voire méditerranéen, à n’avoir jamais bénéficié de la moindre protection.

Si vous vous opposez à la bétonisation du littoral, si vous êtes contre la disparition de ce site « remarquable », signez et partagez cette pétition. Merci”.

 

*Quand elle atteindra 15 000 signatures, cette pétition deviendra l’une des plus signées sur Change.org ! Ce vendredi 27 août à 7h 30, 10 356 personnes l’ont déjà signée.