La résidence dont il est ici question est pourtant neuve, récente en tout cas puisque livrée l’année dernière. Elle se situe boulevard du Canigou, secteur Plage de la commune d’Argelès-sur-Mer…

 

“Le promoteur ou l’architecte auraient-ils mal évalué ou sous-estimé l’accès au garage de la résidence ?”, interpelle un riverain. En tout cas les faits sont là : un arrêt de bus fictif a été tracé devant l’entrée du garage de la résidence dont il est ici question, site sur lequel était implanté un cinéma, Le Vox.

En faisant ce marquage au sol, appuyé par une signalisation murale, il s’agirait d’interdire tout stationnement devant la résidence ! Cela parait d’autant plus incroyable que nous sommes-là sur la voie publique. Que fait la Police ? Que fait la Municipalité ? Qui a donné de telles autorisations ? Le maire d’Argelès-sur-Mer est-il au courant ?

D’autant que cet arrêt de bus fictif empiète sur la moitié de la chaussée. il constitue une véritable gène pour la circulation, dans une artère à double-sens qu’il faudrait désormais mettre à sens unique, tant la construction récente d’immeubles a bouleversé la physionomie du quartier, avec des conséquences sur la sécurité routière. Actuellement, deux voitures ne peuvent plus se croiser…

On laisse construire, sans imposer des normes pour les piétons, pour l’accès aux commerces et cabinets médicaux in-situ, sans se soucier de la sécurité routière, etc.-etc. Et nous sommes-là dans un secteur-clé de la Plage, sans doute le plus peuplé en résidences habitées à l’année.

Il y a vraiment urgence de créer au sein de la Municipalité d’Argelès-sur-Mer une Direction de l’Urbanisme. Il est grand temps. Car dans le secteur Plage, entre l’avenue du Tech et le boulevard de la Mer, depuis le bois de pins et jusqu’au camping municipal Le Roussillonnais, nous assistons à du grand n’importe quoi, ou des riverains s’approprient le domaine public pour un confort privé. Les mêmes propriétaires de maison qui ont souvent transformé leur garage en studio destiné à la location saisonnière…

 

L.M.

Sur l’avenue des Mimosas, certains n’hésitent plus à construire en dur sur la voie publique pour privatiser l’accès à leur maison. Et nous sommes-là à moins de cent mètres du commissariat de la Municipale… Un riverain : “Moi si j’étais le maire, je me mettrais au volant d’un bulldozer et je dégagerai tout ça ! Cela devient insupportable”.