Pour compléter l’information sur le Noël du CIOSCA/ Comité Intercommunal des Å’uvres Sociales de la Côte Vermeille et des Albères (cf article du 20/12/2017) , cette année comme depuis plusieurs années la seule commune d’Argelès a versé à cette organisation 48 000 euros de subvention. S’y ajoutent les subventions des autres communes de la communauté de communes Albères Côte vermeille et celle de ladite CDC (Communauté De Communes). “Les Argelésiens et les autres seraient contents d’apprendre qu’une partie de l’argent public issue de leurs impôts locaux servent à faire des cadeaux divers aux employés communaux d’Argelès-sur-Mer et des communes voisines”, nous confient un fin limier de la politique locale.

Il est vrai que que ces agents du service public local n’ont aujourd’hui… qu’une partie de leurs mutuelles prise en charge par la commune en plus de toutes les primes diverses, leurs salaires et les charges sociales et… qu’il ne bénéficient que de sept ou huit jours par an de congés supplémentaires dits “jours fériés locaux” en plus des jours fériés nationaux et des congés classiques.
On pourrait se demander s’ils sont présents au travail pendant les 1 610 heures de travail obligatoires dans l’année en entreprise pour tout travailleur du public ou du privé. Mais sans (aucun) doute le Préfet et la Chambre régionale des Comptes se sont-ils déjà penchés sur ces sujets concernant l’utilisation de l’argent public à Argelès-sur-Mer ? Sans (aucun) rapport : une partie de ces employés municipaux votent à Argelès-sur-Mer, mais pas tous… et de moins en moins semble t-il. Là est une autre histoire, encore.

On observera que l’exemple vient d’en haut puisque le maire actuel, Antoine PARRA, aurait, nous susurre-t-on dans le creux de l’oreille, récemment embauché des membres ou proches de sa famille comme saisonniers ou permanents sans qu’ils habitent toujours à Argelès-sur-Mer.
On ne se souvient pas que son prédécesseur, Pierre AYLAGAS, l’actuel président de la CDC, ait agit ainsi en près de 15 ans de mandats de maire. Ou alors, cela nous a échappé totalement.
On peut aussi constater que l’actuelle Municipalité continue de faire de même que ce soient des embauches ou des promotions étonnantes pour quelques parents proches d’adjoint(e)s ou de conseiller(e)s municipaux(ales). Le tout complétant quelques stupéfiants passe droits. On n’ose pas imaginer que Monsieur le maire tente de consolider de cette manière sa majorité, ou la constitution de la liste qu’il prépare déjà pour les prochaines élections municipales en 2020. Vous le croyez vous, ça ? Nous non, bien sûr.

Cerise sur le gâteau le principal argument avancé par Antoine PARRA pour refuser tout ce qui ne lui plaît pas est “que le coût total du personnel de la mairie approche aujourd’hui 60% du budget de la commune”. N’importe quelle entreprise aurait depuis longtemps fermé ses portes avec un tel bilan. Tous les experts s’accordent sur ce sujet-là.
Surtout qu’on peut se demander comment est-ce possible depuis que la Communauté de communes a été créée, il y a 11 ans. Car de très nombreux services y ont été transférés et les employés correspondants ne sont donc plus payés par la mairie. On peut citer par exemple : le ramassage des déchets ménagers et assimilés, le service de production et de distribution de l’eau, celui de la collecte et du traitement de l’assainissement, l’entretien de l’éclairage public, les crèches et la petite enfance, celui de la jeunesse et du PIJ pour les 6/18 ans, les médiathèques, le service instructeur des permis de construire, la piscine municipale habilement transformée en communautaire par Pierre AYLAGAS, le développement économique et les zones d’activités, la politique du logement, l’accueil des gens du voyage. Ce qui représente bien plus de 100 fonctionnaires qui sont passés de la commune d’Argelès-sur-Mer à la CDC, sans compter les saisonniers. Précisons que leur coût est supérieur à la perte de recettes de la commune qui ne perçoit plus la taxe professionnelle au profit de la CDC. Personne n’a constaté que les impôts locaux de la commune avaient baissé pour autant dans le même temps…

A suivre.

(Contribution Groupe d’Action des Albères)