(Capture d’écran BFMTV)

 

A Barcelone, la liste de la militante anti-expulsions Ada Colau est arrivée en tête devant celle du maire sortant Xavier Trias, un nationaliste conservateur : elle a obtenu onze sièges contre dix pour celui-ci, cinq pour Ciudadanos (centre droit) et quatre pour le Parti socialiste catalan.

Ci-dessous, l’étonnant (pour le moins)  et inélégant communiqué de presse du parti nationaliste nord-catalan de centre-droit, Unitat Catalana (UC), qui ne dit pas un mot sur la défaite du maire sortant de Barcelone, Xavier Trias, qu’il soutenait pourtant (puisque appartenant à la même formation politique), du moins jusqu’à ce matin encore…

“Unitat Catalana félicite ses partis amis dont on constate une grande progression avec les élections de dimanche. 

Aux municipales, même si un doute subsiste sur les relations que nous pourrons établir avec la nouvelle majorité Barcelonaise (Podem + Verts), sur l’ensemble de la Catalogne autonome l’indépendantisme passe de 1,1 million à 1,4 million de voix. La représentation de nos alliés ERC mais aussi de la CUP et de CiU augmente significativement. C’est donc clairement une victoire catalane à laquelle nous venons d’assister. Pour confirmer les relations avec notre capitale, Brice Lafontaine, en sa qualité de président, rencontrera Ada Colau dès l’installation de son équipe. Mais il y avait aussi des élections municipales et législatives (locales) dans d’autres territoires catalans. Ainsi les îles Baléares ont vu nos amis du PSM dans la coalition “Més” prendre beaucoup de force et entrer significativement dans le gouvernement local et dans les équipes municipales dont Palma. La très bonne nouvelle nous vient de València, que les observateurs donnaient comme définitivement perdue aux mains des espagnols (entendons des anti catalans). Nos associés de Compromís ravissent la mairie et font une entrée fracassante au gouvernement local. Les attaques répétées a l’encontre de la culture et la langue catalanes cesseront donc tant aux îles Baléares qu’au Pays Valencien. Tous ceux que l’on appelle les pays catalans se réveillent et font face aux partis espagnols conventionnels antidémocratiques et souvent anticatalans. Nous avons la responsabilité de faire également émerger cette prise de conscience en Catalogne Nord et nous unir à cette dynamique pour une réelle justice sociale, une vrai politique du bien vivre ensemble et une revendication identitaire soutenue, inclusive et positive. 
 
Nota : ERC, Compromís et le PSM (MÉS) sont dans le même parti politique européen qu’Unitat Catalana : l’ALE (alliance libre européenne) qui compte 8 eurodéputés”. 
Unitat Catalana