“Insécurité : pourquoi les politiques sont impuissants ?”

Louis Aliot (FN), conseiller régional des P-O.

Sous ce titre, Me Louis Aliot, vice-président national du FN, conseiller régional des P-O et tête de liste Bleu Marine aux prochaines élections municipales sur Perpignan, nous communique avec prière d’insérer :

“La réponse du maire PS de Canohès à un administré est révélatrice de l’état d’esprit qui règne dans la classe politique UMPS dont le seul mot d’ordre semble être : « on n’y peut rien ! »

 

Cette réponse surprenante pour celles et ceux qui prédestinent à la vie de nos concitoyens m’avait déjà été faite par le maire de Perpignan lors d’une réunion publique consacrée à la sécurité. Le maire avait rétorqué : « c’est la faute à la société ! » La société, c’est nous tous. Non seulement nous devons faire face à de plus en plus de charges, mais on nous demande maintenant de palier à la carence de nos élus.

 

Faut-il s’étonner dans ces conditions de voir des milices se créer dans certains quartiers de diverses villes de France (comme à Villeneuve d’Ascq récemment – http://www.lexpress.fr/actualite/societe/villeneuve-d-ascq-les-habitants-affichent-leurs-cambrioleurs-dans-les-rues_1247628.html – ) ?

 

L’impuissance frappe donc la gauche comme la droite. En ce qui concerne les communistes et le FDG, et comme à leur habitude, la politique est celle de l’autruche. Démagogie permissive, explications sociétales, soutien à des politiques menées précisément depuis 30 ans sans résultats ! Les citoyens n’ont pas l’impression de vivre l’insécurité, ils l’a subissent et Perpignan reste l’une des villes les plus insécuritaires de France !

 

Alors que faire ? Prendre ses responsabilités et faire appliquer la Loi, toute la Loi et rien que la Loi. Renforcer les moyens certes, mais aussi lutter contre des dérives lourdes comme le trafic de drogue qui pourrit nos écoles et nos rues et démanteler des réseaux installés tranquillement dans nos quartiers. La voyoucratie s’installe là ou les pouvoirs publics doutent et contemplent comme sidérés par la situation !

 

C’est la faute à la société disent-ils… Et bien non, c’est la vôtre !

 

Si les politiciens ne règlent pas le problème, les citoyens le feront par eux-mêmes ! Afin d’éviter ces extrémités, relevons ce défi. A Perpignan, nous le ferons !”.