Le moins qu’on puisse écrire, dire, c’est que Jimmy Paradis n’a pas apprécié de voir le drapeau de la communauté LGBT+ fleurir, hier matin, dans le cortège des manifestants pour “la démocratie” et “l’Etat de droit”, à l’appel des formations de gauche, de l’extrême gauche et des écologistes. Rassemblement qui, à Perpignan, comme d’ailleurs partout ailleurs en France, a été marqué par une très faible mobilisation. Environ 150 personnes dans la capitale du Roussillon
Sur son réseau social, Jimmy Paradis, sans (aucun) doute le Perpignanais le plus en vogue et en pointe localement s’agissant, notamment, de la défense de la communauté gay, s’est indigné et n’a pas mâché ses mots pour dénoncer “une honteuse récupération” : “On sait que la communauté LGBT de Perpignan est très largement divisée à Perpignan et que la majorité des soutiens de l’association est hétérosexuelle, mais aujourd’hui plus que jamais un très grand nombre d’homosexuels rejettent l’idée que l’on assimile leur communauté à la politique ! Encore ce samedi matin, lors de la manifestation la gauche locale a fait brandir des drapeaux LGBT aux associations subventionnées ! On y voit là très clairement une volonté politique ; on vendrait les LGBT+++ & ++ encore, uniquement à des fins politiques ! Les LGBT ne sont pas majoritairement des gens de gauche ou des gens étiquetés, nourris par des politicards, ça suffit ! Nous sommes et restons libres”.