Sous le titre “Budget 2013, l’année du goudron et des paillettes : Le Citoyen Barcarésien quitte la séance”, les élus de l’Opposition communiquent :

“Ce lundi 4 mars 2013, le Conseil municipal s’est prononcé sur le budget 2013. Comme l’an passé, et suite aux refus catégorique du maire Alain Ferrand de faire un audit des finances de notre commune, ainsi que la création d’une véritable commission des Finances, les élus du Groupe Le Citoyen Barcarésien ont décidé de quitter, après explication, la séance. En effet, le budget présenté est un budget primitif. Primitif au sens archéologique du terme, tant il est pauvre en explications et ne fait que reprendre des recettes éculées depuis 1995.

Ce budget laisse apparaître trois aspects inquiétants :

– L’augmentation de notre dette. La majorité municipale affiche clairement son intention d’accroitre notre endettement grâce à des «emprunts peu importants». Rappelons que notre dette s’élève, déjà, à plus de 26 millions d’euros. Si au moins la dette du Barcarès avait servi à financer des équipements structurants, à maintenir nos infrastructures existantes en état ! Mais non, la dette barcarésienne n’a servi depuis 1995 qu’à financer l’acquisition d’immobilisations jusqu’à ce jour improductives (Suisse & Bordeaux, restaurants à la Coudalère, Lydia, France Télécom…). Nous connaissions les friches industrielles et commerciales. Cette équipe en place depuis 18 ans a inventé un nouveau concept : les friches communales.

– L’augmentation du budget de fonctionnement de 21% grâce à une acrobatie comptable consistant à transformer trois millions d’emprunts en trésorerie. N’est-ce-pas là une façon « déguisée » d’équilibrer les comptes… ?

– L’augmentation du budget d’investissement de 40% mais sans que l’on sache à quoi sera affectée ce même investissement. Ce qui suppose que les chiffres avancés ne sont là que pour alimenter une communication purement électoraliste.

En définitive, en lisant entre les lignes, nous pouvons conclure qu’il ne s’agit, dans la forme, que d’un budget pré-électoral.  2013 sera pour Le Barcarès l’année du goudron et des paillettes. Les dépenses liées aux études et autres concours d’architectes ne servant, sans doute, qu’à illustrer aux frais du contribuable barcarésien le futur programme électoral de la majorité en place.

Sur le fond, ce budget ne dit rien et ne prévoit :

rien sur la requalification des arcades de la place de la République pourtant annoncée;

rien sur le « projet phare de complexe immobilo-portuaire » sur le site de l’ancien France Télécom, basé sur un Partenariat Public/Privé (PPP) qui cache les risques financiers pour le contribuable barcarésien.

rien sur le Lydia, si ce n’est la reconduction de petites animations comme en 2012. Doit-on en conclure que l’appel d’offre est resté infructueux quant au projet innovant de casino/restaurant, présenté par Alain Ferrand et son équipe ? Pourquoi Madame Roses, adjointe aux finances, n’explique-t-elle pas que les 80 000€ de recettes prévues (78 000€ en 2012) ne couvrent pas les frais de fonctionnement et de maintenance de cet équipement et que deux ans après l’achat du paquebot, aucun projet n’a encore vu le jour ?

rien sur la rénovation de la Place de la Martinique, promise par le Maire et son prédécesseur à maintes reprises.

Avec un tel budget, le développement du Barcarès perd encore une année et accentue son retard face aux autres stations touristiques et littorales du Sud de la France comme du Sud de l’Europe”.