Environ 300 personnes étaient présentes au Soler, hier soir, pour la traditionnelle cérémonie de vœux des Républicains à leurs élus, militants et sympathisants.

Du côté des élus, on notera la participation des deux sénateurs des P-O, François CALVET et Jean SOL, du sénateur honoraire Paul BLANC (ancien maire de Prades… puis de Sournia jusqu’au mois de décembre dernier), ainsi que de nombreux maires et adjoints venus des quatre coints du département : Jean-Marc PUJOL (maire de Perpignan et président de la Métropole), Armelle REVEL-FOURCADE (Le Soler), Robert VILA (Saint-Estève), Daniel MACH (Pollestres), Gilles FOXONET (Baixas), le docteur Fernand SIRé (ancien député-maire de Saint-Laurent de la Salanque), Pierre ROGé (Latour-Bas-Elne)… La ville de Perpignan était représentée en qualité et en quantité : Danièle PAGèS, Olivier AMIEL, Véronique AURIOL-VIAL, Christine POLONI, Nicole AMOUROUX… Sans oublier les membres de l’ancienne équipe dirigeante de LR’66 emmenée par François LIETTA, ancien président départemental, qui a été remplacé dans cette fonction par Christine GAVALDA-MOULéNAT.

C’était justement la grande nouveauté très attendue par les militants et sympathisants, à savoir la présentation de la nouvelle équipe autour donc de Christine GAVALDA-MOULéNAT et de Lauriane JOSENDE, secrétaire départementale de LR’66 qui a succédé à Daniel MACH au mois d’octobre dernier. C’est d’ailleurs Lauriane JOSENDE qui est chargée d’organiser la venue, au mois d’avril prochain, du président national de LR, Laurent WAUQUIEZ, qui effectuera un déplacement officiel sous le soleil du Roussillon dans le cadre de la campagne pour les élections européennes (programmées pour le dimanche 26 mai).

Ci-dessus : la maire du Soler Armelle REVEL-FOURCADE lors de son intervention

 

 

Lors de son intervention et après avoir remercié la maire du Soler, Armelle REVEL-FOURCADE,  de nous accueillir dans cette belle commune du Soler pour présenter nos vÅ“ux”, Lauriane JOSENDE a dit “être si heureuse de vous retrouver avec cette nouvelle équipe, élue en octobre et qui aura l’occasion de mieux se présenter à vous dans quelques instants, pour ceux qui ne la connaissent pas suffisamment encore… Et si émue de marcher dans les pas de personnalités politiques comme celle qu’est, à nos yeux à tous ici, Daniel Mach ici présent, que je salue chaleureusement, et qui a souhaité laisser « la place aux jeunes » comme le disent certains… En l’occurrence ici, en plus, « la place aux femmes » aussi et ce n’était pas une mince affaire en ce pays catalan qui connaît si bien le rôle des femmes… Je ne peux surtout pas oublier aujourd’hui, en prononçant mes premiers mots devant vous comme Secrétaire départementale, le soutien de François Calvet qui m’a tendu la main au moment où rien ne pouvait laisser présumer de ce que nous aurions à affronter, pour ne jamais la lâcher ensuite, tant il savait que ma détermination était grande à Å“uvrer pour notre famille politique et notre territoire… Merci à vous tous d’être là et d’être ce que vous êtes ! (…). La tâche n’est cependant pas aisée pour moi de vous présenter, au nom du parti et de son Président Laurent Wauquiez, nos meilleurs vÅ“ux de bonheur et de sérénité pour 2019… Car personne n’est dupe… Nous savons combien les français souffrent, combien autour de nous tout le monde souffre… Que l’on soit un « gilet jaune » ou un retraité, un salarié, un chef d’entreprise, un élu… on souffre… On souffre parce que l’on a mal à notre France… On souffre parce que l’on attend de notre pays qu’il se relève, qu’il avance et en ressorte grandi… Mais l’on voit bien combien cet espoir semble vain…”.

 

Dans son discours, la secrétaire départementale de LR’66 n’a pas épargné le Président MACRON, comme on pouvait s’y attendre : “Il semble vain parce qu’un jeune soi-disant surdoué de la finance, un énarque pantouflard devenu banquier d’affaires, a décidé de devenir Président de la République en cassant tous les codes, en dynamitant un modèle dont les français avaient, certes, dit depuis de nombreuses années qu’ils n’en voulaient plus, à travers un vote que l’on qualifiait pudiquement de « contestataire », mais dont on ne peut se passer dès lors qu’il incarne une stabilité institutionnelle… Le problème est qu’aujourd’hui encore, après près de trois mois de heurts et de casse, le Président de la République tente, joue et teste, comme l’on fait des placements financiers hasardeux, et tant pis si l’on va au chaos… Mais de Kerviel de la politique, nous n’en voulons pas, la France a trop de valeur pour que l’on s’en amuse… Monsieur Emmanuel Macron, il existe des mécanismes constitutionnels qui permettent de désamorcer les crises politiques : le référendum et la dissolution… Point barre !”.

Puis, faisant allusion au Grand Débat National lancé justement par le Président de la République, elle dira : Bien sûr, nous devons jouer ce jeu de la concertation et du dialogue, il est quasiment impossible de rester en dehors du jeu, maintenant que le peuple lui-même a sifflé le début de la partie… Mais nous n’en sommes pas, nous les Républicains et les partis traditionnels, nous les maires et élus municipaux, les organisateurs, nous ne pouvons et ne devons être que de simples contributeurs… Car, attention à l’instrumentalisation dont nous pouvons faire l’objet, attention à la responsabilité que nous porterions à terme de n’avoir pas su faire remonter les véritables attentes de nos concitoyens… Ce qu’on attend d’un gouvernement, ce n’est pas un débat et des mises en scènes, mais des actes ! Il faut être clair, personne ne peut s’y tromper… A trop laisser penser qu’il consulte pour ne rien en tirer et gagner du temps avec un référendum à l’issue, sur des questions déjà ciblées (surfant notamment sur l’antiparlementarisme qui est son fond de commerce), et ceci notamment afin de court-circuiter les élections européennes, Emmanuel macron va créer les conditions d’un chaos politique dont la France mettra des années, pour ne pas dire des générations à s’en remettre… Il veut sciemment que la partie se joue entre lui et les partis extrêmes, il est un pyromane et nous ne pouvons le laisser faire sans réagir… Alors bien sûr, nous ne sommes pas très audibles en ce moment, et c’est un euphémisme… Bien sûr, il est quasiment impossible d’exister dans cette nasse, pour ne pas dire ce traquenard bien orchestré… Mais, au niveau du parti, nous devons continuer à incarner la vraie Droite, coûte que coûte, qui n’est ni celle de La République en Marche, ni celle du Rassemblement National… Les deux nous ayant siphonnés à différents titres… Et, reconnaissons-le, beaucoup par notre propre faute… Peut-être parce que, comme disent certains, nous sommes « la droite la plus bête du monde »… Alors, arrêtons de l’être… Essayons du moins ! Arrêtons de nous diviser, arrêtons avec le LR ou le Wauquiez bashing, arrêtons de toujours creuser notre propre tombe par des comportements dont on connaît l’issue et remobilisons-nous, mettons-nous au travail ! Demain et après-demain sont deux jours d’une campagne de mobilisation nationale pour la défense des classes moyennes et du pouvoir d’achat… On compte sur vous ! (…). Notre force est l’union des mouvements de droite, populaire avait-on dit à une époque à juste titre ! Nous avons, en effet, le devoir d’incarner la droite des idées et celle de l’unité. Nous avons la responsabilité de chasser en meute car Les Républicains ont un rôle à jouer dans l’avenir de notre pays… Nous sommes la seule force d’alternance crédible à Emmanuel Macron ! Il faut baisser la dépense publique, qui n’a jamais autant augmenté, même après les funestes records de François Hollande… Eh bien nous sommes les seuls à avoir proposé un plan de 20 milliards d’économies ! Il faut s’occuper de la situation de nos retraités car il est impensable de laisser nos aînés supporter le coût de la dette publique… Eh bien, nous sommes les seuls à avoir dénoncer très tôt la hausse du taux de la CSG et la non-indexation des retraites qui, même si le gouvernement est un peu revenu dessus, n’est pas complète ! (…)”.

Et Lauriane JOSENDE de conclure : “Nous sommes les seuls, parmi les partis de gouvernement, quitte à être fallacieusement taxés de populistes se rapprochant de l’Extrême droite, à dénoncer l’immigration de masse, le pacte de Marrakech et l’absence de lutte contre le terrorisme islamique ! La bataille des européennes sera difficile, nous refusons le populisme racoleur, hypocrite, mais nous défendons le peuple français… Nous sommes fermes sur l’Europe des nations que nous voulons, une Europe où les Etats retrouvent une part active de souveraineté, une Europe où l’immigration est contrôlée, une Europe qui aide et protège les français au lieu de les démunir et de les contraindre (…). En mon nom, et en celui de notre parti et de son Président Laurent Wauquiez, je vous souhaite à tous une très belle année 2019, avec de belles victoires, et un plein d’énergie pour tous nos combats à venir”.

 

D’autres intervenants se sont succédé à la tribune, avec la même force et pugnacité dans les convictions, dans les ambitions, pour affirmer et réaffirmer leur soutient au programme et à la feuille de route de Laurent WAUQUIEZ pour les “européennes”.