En  faisant un parallèle honteux et immonde entre les victimes de la Shoa et celles du COVID-19 (coronavirus), le maire de Maury, Charles Chivilo (Divers Gauche), par ailleurs conseiller départemental, est indigne de porter l’écharpe de maire.

L’association départementale des maires, des adjoints et de l’Intercommunalité des Pyrénées-Orientales, désormais présidée par Edmond Jorda, maire de Sainte-Marie-la-Mer, doit réagir, évidemment. Car les propos de M. Chivilo – qui se définit ce mercredi matin dans le Canard local comme un “lanceur d’alerte”, méprisant au passage le choix électoral démocratique des Perpignanais – déshonorent et dégradent la fonction de maire. Et la République toute entière !

Sur l’échiquier politique départemental, Hermeline Malherbe (PS), présidente du Conseil Départemental, doit également réagir pour sanctionner sans ambiguïté les propos de Charles Chivilo (lequel fait partie de la Majorité départementale PS-PCF-écolos…).

D’ailleurs, un élu de la Salanque nous confiait hier : “Dans cette histoire, les limites autorisées des libertés d’expressions ont été très largement dépassées. Il est honteux d’en arriver à de tels écrits, surtout lorsque l’auteur est un élu de la République qui dézingue un autre élu de la République. Qu’on ne vienne pas s’étonner ensuite de la perte des repères et valeurs républicains, et si on ne respecte plus la République, surtout lorsque c’est un maire qui donne le mauvais exemple. Le combat politique dans la divergence des idées est une chose, mais pas à coups de calomnies. Il est bien beau le roitelet des Fenouillèdes adoubé par le Père Pierrot Estève ! Qu’il commence déjà le Chivilo à présenter des excuses aux familles des victimes du COVID-19, de la Shoa… et aux Perpignanais !”.

 

L.M.

 

PS. Si Charles Chivilo trouve qu’on en fait “un peu trop” pour lutter contre le COVID-19 (coronavirus), alors il aurait du s’inspirer du message que nous publions ci-dessous, mais en aucun cas faire un amalgame avec les victimes du nazisme…