L’association Millas Cap 2020 et les élus minoritaires communiquent :

 

 

Suite au ROB (Rapport d’Orientation Budgétaire) et au vote du Budget Primitif de la ville de Millas ainsi que celui de la Régie des Eaux et Assainissement, les élus minoritaires ont dénoncé la gestion financière irresponsable de l’équipe dirigeante et ont voté contre le budget primitif 2019.

« Notre commune est l’une des plus endettées du département, dénonce Jacques GARSAU, avec une dette cumulée de 13 954 955 € soit 3 270 € par habitant… Lors de la présentation du budget primitif, nous avons pu constater que le remboursement de la dette ne semble pas être une priorité… Les explications, sans réelle conviction, du maire ne nous ont pas rassuré, mais plutôt inquiété… Nous avons donc voté contre ce budget. Mais je tiens à saluer le travail des agents, qui exécutent leur tâche avec professionnalisme et les moyens du bord. ».

Pour information et pour exemple, l’aménageur du Lotissement El Vivers, doit verser à la Commune une côte part 150 000 €, les nouveaux propriétaires une taxe d’aménagement de plus de 40 000 € pour 2019. Ces sommes ne sont pas affectées au remboursement d’un emprunt « in fine» de 1.4 M€ dont l’échéance est 2021 « mais à des projets d’aménagements poudre aux yeux ». De même, la Régie des Eaux utilise une Convention de Crédit de 1 954 545 € dont le remboursement initial doit débuter en 2021. A ce jour, malgré de nombreux impayés, la Régie des Eaux est en excédent budgétaire celui-ci non plus n’est pas utilisé pour le remboursement du Capital.

« Sans vouloir rentrer dans des données techniques, explique Claude PERSON, notre commune affiche une épargne nette négative de 200 000€, en 2017-2018 et 150 000€ pour 2019…. Des ressources exceptionnelles (patrimoine à la vente depuis le début du mandat sans succès) viendront tout naturellement équilibrer le budget 2019 ! Comment pouvons-nous cautionner de telles explications qui mettent en péril l’avenir de notre commune ?».

L’échéance de 2020 peut ouvrir la voie à un changement de municipalité qui va hériter non seulement d’une dette abyssale, mais surtout d’un besoin de trésorerie à court terme afin de rembourser certains emprunts. Que va-t-il se passer ? La ville pourra-t-elle honorer sa dette ? Quelles mesures devront prendre les futurs élus ?
« Ce ne sont pas sur des hypothèses qu’une ville se gère, mais à travers des projets réalistes, une gestion saine et efficace, une concertation et une communication claire auprès des administrés. »