– “La crise commerciale de Perpignan fait partie des grands dossiers du Pays Catalan. Pour la résorber, la mairie sollicite le Fonds d’intervention pour le commerce (FISAC) auprès du ministère de l’Economie. Cette aide publique, même appuyée par des animations commerciales et des parkings gratuits, sera impuissante face à la multiplication des grandes surfaces : ces concurrents sans âme assèchent le coeur de ville et de villages. Chaque nouvelle enseigne plantée au détour d’un ront-point est un étranglement supplémentaire. Avouons-nous que ce mal qui empire est validé par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC). En septembre, cette instance préfectorale a injecté davantage de venin pour nos centres-villes en autorisant l’installation de 30 nouvelles boutiques à Cap Roussillon, dans le périmètre Rivesaltes-Claira. Elle a approuvé la construction d’un nouveau supermarché à Perpignan, assorti d’un drive. Un hypermarché et un autre drive sont prévus à Alénya et un magasin low cost sera agrandi à Argelès.

Convergence Démocratique de Catalogne (CDC) constate que certains de nos grands élus, critiques envers les grandes surfaces, en privé, se taisent publiquement face au sanctuaire préfectoral. Le temps est venu d’accompagner une démocratie plus responsable, plus engageante pour l’avenir. Nous prônons une prise de conscience dans ce dossier, sans quoi toutes les actions courageuses de revitalisation des centres-villes seront vaines. Ne fuyons pas le vrai débat”.