Dominique SCHEMLA, vice-président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), élu de la Ville de Perpignan en charge notamment du Développement Durable, n’est pas le seul à pester et à tempêter contre la direction de la fédération départementale du parti Les Républicains des Pyrénées-Orientales.

Voilà ce qu’écrivait hier soir, sur son blog, un maire LR pas concerné par les exclusions décidées, vendredi soir, lors d’un Bureau de la dite fédération LR, à Perpignan : “Il y a un proverbe chinois qui dit “L’arbre dont rituellement tu coupes les branches et les bourgeons de Vie, sera l’arbre de ton cercueil”… Un autre, plus récent “A force de couper des têtes, le bourreau se trouva seul…”. Les temps sont à la tronçonneuse chez les Républicains !”.

Revenons à Dominique SCHEMLA, il s’est fendu d’une lettre ouverte à l’attention du Secrétaire départemental de Les Républicains” :

  • “Bien cher ami, j’ai oui dire qu’avant-hier soir, lors d’une nuit de la Saint-Barthélemy des Ripoublicains (oups !, pardon pour ce lapsus probablement causé par mon inconscient, à la suite de l’affaire des enveloppes républicaines au Sénat et des appels du député FN Louis Aliot à voter Jean Sol), vous m’aviez cité comme “traitre à la cause” et alliez prononcer mon exclusion du Parti. Je me dois de te rappeler, si ton grandissime président départemental ne t’en a pas encore informé, que j’en ai officiellement démissionné le 19 juillet dernier. Je rajoute enfin que je considère cette exclusion comme totalement ridicule, nulle et non avenue, du fait justement de ma décision bien antérieure de démissionner, prise à la fois par morale personnelle et par éthique politique avant de m’engager dans la campagne électorale des sénatoriales. Je n’ai aucune leçon à recevoir d’un parti qui doit en partie son élection sénatoriale au Front National… et qui a laissé élire un député de ce même parti en juin dernier, sur la ville de Perpignan notamment. Cynisme ou complicité ?”.

NDLR. Ouille, ouille, ouille ! Quand on le dit que toute vérité n’est pas bonne à dire…