François Calvet, sénateur, maire de Le Soler, vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), président du Comité départemental de l’UMP’66, nous communique avec prière d’insérer…

“Alors que notre pays est confronté à une crise d’une violence inouïe, les socialistes n’ont qu’une idée en tête, c’est le détricotage du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Le 10 juillet dernier, en ma qualité de rapporteur au titre de l’UMP, je me suis opposé au projet de loi socialiste relatif à l’abrogation de la majoration des droits à construire en rappelant l’action du précédent gouvernement en matière de logement.

100 000 logements sociaux ont été en moyenne financés chaque année grâce à l’effort massif des collectivités locales, des bailleurs sociaux et de l’Etat, alors que lorsque la Gauche était au pouvoir, elle n’en a jamais construit plus de 40 000 par an.

En introduisant un nouvel article dans le code de l’Urbanisme qui majore de 30%, et pour trois ans, les règles de constructibilité dans les communes couvertes par un Plan d’Occupation des Sols (POS), un Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou un Plan d’Aménagement de Zone (PAZ), la loi du 20 mars 2012 visait à faciliter l’agrandissement de logements existants et la production de nouveaux logements dans le respect des objectifs définis par le Grenelle de l’Environnement.

En l’absence de proposition alternative pour accroître l’offre de logements, il aurait été intéressant d’observer les retombées de cette loi dans trois ans, ainsi que le texte le prévoit.

L’abrogation de cette loi va nous priver d’une opportunité que l’on n’a pas le droit de négliger et empêchera les familles qui ont besoin d’une ou deux pièces, voire plus, d’agrandir leur maison”.