“Les Républicains des Pyrénées-Orientales sont étonnés que le Gouvernement ne décide d’aucune session extraordinaire consacrée au règlement de la crise agricole en France.

Faute de ce débat et sans attendre 2017 parce que nous sommes aux Républicains, le parti des solutions, nous présentons  les 5 mesures que notre famille politique souhaite voir adopter rapidement pour répondre à l’urgence agricole.

Tout d’abord, pour effacer le déficit de compétitivité de notre agriculture, nous devons définir une baisse immédiate des charges et à s’engager dans de vraies politiques de filières. Partant du constat que le compte de pénibilité et l’abandon de la TVA compétitivité par le pouvoir socialiste dès 2012 ont considérablement appauvri les agriculteurs, nous estimons que cette  baisse des charges devra s’accompagner de la possibilité d’un lissage fiscal pour étaler la déclaration des revenus des agriculteurs sur plusieurs années

Autre point de verrouillage dénoncé par l’ensemble des agriculteurs, éleveurs, producteurs, la surtransposition par l’administration française des normes européennes qui fait que la France est le pays d’Europe qui assigne à ses agriculteurs les normes les plus contraignantes. Nous n’acceptons pas que la France surtranspose les normes européennes. Plus on en adopte, plus on attache des boulets aux pieds des exploitations agricoles, nous réclamons un moratoire sur les normes.

Pour mieux souligner l’apathie de François HOLLANDE et du Gouvernement socialiste pour permettre à notre agriculteur de s’en sortir,nous constatons l’absence d’initiative(s) de François Hollande au sein du G 20, à la différence du président Nicolas SARKOZY lorsqu’il était en responsabilité.  Le sujet d’une meilleure régulation du prix des matières agricoles pourrait être avancé et défendu par la France. François HOLLANDE n’agit pas alors qu’il faudrait définir des interventions sur les marchés pour combattre la volatilité des prix.

Une apathie qui trouve sa traduction dans l’absence de volonté de la France de trouver une solution à l’embargo russe. Des incantations mais rien de concret alors qu’il est nécessaire que le président de la République s’engage lui même auprès de Vladimir POUTINE pour engager sans délai une négociation permettant de lever cet embargo qui pénalise très gravement nos agriculteurs et nos producteurs.

Enfin, autre mesure préconisée par notre famille politique : une action de la France au plan européen  pour préserver les crédits de la politique agricole commune (PAC) tout en réfléchissant à une évolution des critères de la PAC. Objectif : mieux protéger nos agriculteurs contre les aléas et l a transparence dans les négociations transatlantiques sur le commerce international”.