Communiqué de presse de François Pelras, délégué du FN  pour l’Agriculture et la Ruralité dans les Pyrénées-Orientales
“La filière bois, eh oui !, encore un secteur qui souffre”
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– “Je suis certain que vous êtes loin de penser que la survie de nos forêts est menacée (la France possède la deuxième plus grande forêt d’Europe). La gestion des forêts est un savoir faire qui est menacé. La forêt, ce n’est pas uniquement les champignons, les myrtilles, la chasse, etc., c’est la matière première de bon nombre de scieries françaises qui lancent un cri d’alarme, mais hélas comme bon nombre d’entreprises, elles ne sont pas écoutées.
Pourquoi ce coup de gueule ?
L’exaspération des scieries et industriels du bois est si grande, qu’il est possible de voir rapidement l’émergence de « Bonnets verts ».
Dans certaines forêts, c’est un véritable saccage (voir forêt de Boucheville), il n’y a plus de respect, certains traders font couper tous calibres dont le but final est, pour ce bois, la destination de la Chine. La Chine qui renvoie dans l’Europe des meubles et des planches sciées.
En 2013, un million de mètres cubes de grumes, financés par le fond forestier National ont étés expédiés vers la Chine, l’équivalent de 40 000 containers, qui mis bout à bout représentent une distance de Paris / Lyon. Alors que nos scieries et nos industriels manquent de bois : 450 000 emplois directs ou indirects qui composent la filière bois sont menacés.
Tous ces camions de bois se dirigent sur les ports du Havre, d’Anvers, Barcelone, Marseille, une aberration forestière, écologique, économique, environnementale qui profite à quelques aigrefins du commerce international.
Tous ces bois sont traités dans nos forêts, souvent proches de ruisseaux, selon les exigences Chinoises avec des produits chimiques hautement toxiques. Mais, là encore nos ministres, nos préfets, nos responsables ONF et nos écologistes laissent faire.
Notre comique, notre tonitruant ministre chargé du « redressement productif » qui déclare devant nos médias : « Achetez, produisez Français » abandonne nos industriels.
Monsieur, vous ignorez que dans une commune, la forêt représente une histoire, un patrimoine, une source de vie. Combien de fois avons-nous vu la dernière scierie d’un bourg disparaitre (comme la dernière épicerie, la dernière station service) entrainant la mort du village.
Mais de tout cela, vous vous en moquez, vous êtes trop bien dans les salons feutrés à  manger des petits fours et faire le coq devant les dames. Profitez-en bien ! Car le parti auquel vous appartenez va disparaitre de ce pays pendant 50 ans”.
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