Fernand Siré (UMP), député de la 2ème circonscription des Pyrénées-Orientales, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque et vice-président de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), vient d’adresser un courrier à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur…
– “Monsieur le Ministre, comme l’ensemble des Français j’ai appris par la presse la liste des 15 zones prioritaires en France. J’ai eu la désagréable surprise de constater que la ville de Perpignan n’était pas dans cette liste.
Pourtant la commune de Perpignan a connu en 2005 une série d’émeutes entre deux communautés qui ont provoqué la mort de deux personnes, en blessant huit autres, quantre-vingt neuf voitures étaient parties en fumée et trois cents commerces saccagés.
En 2010, le quotidien Le Figaro avait consacré un article intitulé “Insécurité : c’était intenable, nous sommes partis” pour aborder le quotidien d’habitants à Perpignan face à une insécurité quotidienne et sans limite.
Dernièrement de nombreux braquages ont été commis contre des commerçants et la situation reste précaire dans un département dont le taux de chômage est le plus important de France favorisant ainsi l’incivilité, la violence et les attaques contre des centres de profit.
Face à cette situation, les municipalités de Jean-Paul Alduy et Jean-Marc Pujol n’ont eu de cesse d’agir en renforçant les effectifs de police municipale et en déployant un dispositif important de vidéo-protection. Cette démarche appuyée par les précédents gouvernements a besoin d’un appui conséquent de votre part et le classement de la commune comme “Zone prioritaire” permettrait de nouveaux moyens humains et techniques pour endiguer une délinquance en perpétuelle croissance afin d’assurer la sécurité de tous (…)”.
Le même jour, Fernand Siré a adressé une lettre à Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, pour s’étonner que le ministre de l’Intérieur “n’ait pas retenu la ville de Perpignan dans sa liste de “Zones prioritaires” (…). Comme vous, j’ai été surpris de constater que pour la région Languedoc-Roussillon, seulement quatre communes de petite taille aient été choisies comme “Zones prrioritaires”. Je suis bien conscient de toutes les mesures que vous avez prises en matière de sécurité publique avec l’installation de dispositifs de vidéo-protection et une augmentation des effectifs de police municipale et, maire moi-même, j’en connais le coût et conçois parfaitement que cela nécessite un appui de l’Etat (…)”.