(Communiqué)

 

 

-“Fermons les grandes surfaces en trop…

 

Du Roussillon à la Cerdagne, de Banyuls à Ille-sur-Têt, Rivesaltes, Thuir, Perpignan ou Saint-Paul de Fenouillet, le commerce de proximité a été détruit par la concurrence des grandes surfaces de périphérie : généralistes, alimentaires, de bricolage, de vêtements, de sport et de matériel de jardin, jusqu’aux chaînes de garagistes et même de fitness. Par effet d’entraînement, des cabinets médicaux, vétérinaires, notaires (etc.) ont rejoint la tendance. Même des collèges et lycées, selon le choix périlleux des autorités publiques, ont suivi ce mouvement déplorable, destructeur de vie sociale, générateur d’anonymat, briseur d’identité.

Ce n’est pas une fatalité. En voyageant en Europe, on constate la persistance du commerce de ville et de village. En Catalogne du Sud, le dynamisme social découle notamment de l’encadrement strict des grandes surfaces, selon le “Décret loi d’aménagement des équipements commerciaux”, approuvé à Barcelone le 22 décembre 2009. Cette mesure est l’adaptation catalane de la Directive des Services de l’Union européenne (dite “directive Bolkestein”), preuve que l’Europe n’est pas nécessairement un poison.

Que dit la loi catalane limitant les grandes surfaces ?

Aucune grande surface dans les communes de moins de 5 000 habitants.

Intégration des commerces dans les quartiers résidentiels : à l’inverse, il n’y a pas de commerces dans nos dizaines de lotissements et nos cités. Sans lien social, peut-on parler de société ?

Stratégie globale d’urbanisme, de mobilité et de commerce : la loi interdit les hypermarchés éloignés des centres-villes, pour ne pas rompre la continuité urbaine, c’est-à-dire la vie au quotidien. A l’inverse, à Perpignan, Auchan a pris place dès 1973 à 3 km du cœur de ville ( à l’époque sous le nom d’Escale). On connaît le résultat : magasins vides et vitrines sales en centre-ville, atmosphère lourde, pauvreté remplaçant la vie active. Partout, les empires Carrefour, Intermarché, LIDL, Netto, Casino, Auchan, Leclerc, ALDI, etc., ont reproduit ce schéma.

Tout cela explique que l’on trouve encore des drogueries ou des boutiques d’électroménager, des magasins de vêtements et de chaussures intacts dans les centres-villes de Figuères, de Gérone ou d’Olot.

Sans idolâtrie envers la Catalogne du Sud, les Patriotes Catalans constatent que la vie quotidienne y est plus harmonieuse. Les explications sont multiples et les solutions complexes. Ici, le besoin de stopper toute nouvelle grande surface est à peu près compris par les dirigeants élus. Mais il faut aller plus loin, en inversant la vapeur : nous proposons le démantèlement des enseignes surnuméraires, notamment celles qui provoquent la cannibalisation des supermarchés : dans nos villes moyennes (Prades, Elne, Argelès-sur-Mer, etc.), quel besoin y-a-t-il de disposer de quatre ou cinq enseignes, alors que deux seules suffiraient ? Perpignan exigerait une mesure plus radicale, comportant un inventaire et une élimination des surfaces abusives. Sans un choix courageux comme celui-ci, toute politique de relance des centres-villes sera une vaine dépense d’énergie, d’argent et d’imagination”.

 

Les Patriotes catalans

 

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