Communiqué de presse.

 

“Si nous sommes favorables à une augmentation du pouvoir d’achat des salariés à travers une baisse de leurs cotisations sociales, nous estimons en revanche que son financement par une baisse massive du pouvoir d’achat des retraités à travers une hausse de la CSG est une erreur. L’argument qui consiste à dire que la suppression partielle et sélective de la Taxe d’Habitation assure une compensation de la hausse de la CSG est inexact. L’effort de justice fiscale légitiment demandé aux titulaires de pensions de retraites plus élevées est déjà assuré par l’application de taux élevés d’impôts progressifs sur le revenu. L’exigence de justice fiscale que nous portons, implique une répartition équitable de la charge du financement de la protection sociale entre les citoyens.

Pour les Radicaux, le financement de la baisse des cotisations sociales des salariés doit être reconsidéré. En conséquence nous demandons que le relèvement de la CSG soit limité à 1 point (au lieu de 1,7), et que le seuil de revenus à partir duquel s’applique l’augmentation de CSG soit également corrigé. Le reste à financer devra être recherché dans l’augmentation du taux normal de la TVA. Ce qui contribuera par ailleurs à mieux protéger les productions françaises de la concurrence étrangère”.

Sylvia PINEL et Laurent Hénart, Guy ESCLOPé et Jacques GARSAU,
Co-présidents du Mouvement Radical/Social-Libéral co-délégués des P-O.