P-O : quand les Jeunes socialistes (catalans) tirent à boulets rouges sur la présidente socialiste de la Région (Occitanie-Pyrénées Méditerranée)
par adminAT66 le Juin 26, 2016 • 9 h 47 min Aucun commentaireCommuniqué
– “Nous, jeunes socialistes catalans, regrettons que le choix du nouveau nom de notre région ne comporte aucune allusion à notre culture. Si nous tenons à saluer la démarche participative, engagée par notre présidente Carole DELGA, nous voulons rappeler que ne représentants que 8% des habitants de cette nouvelle grande région, il nous était impossible d’obtenir une majorité des votes.
Comme le disait Albert Camus : “La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection des minorités”.  Dans ce sens, accepter le nom d’Occitanie pour qualifier une terre qui a plus de milles ans d’histoire (1), nous parait être une erreur dangereuse pour la démocratie. Notre territoire possède sa propre histoire et n’a jamais fait partie de l’Occitanie.
Les contreparties proposées par le conseil régional ne peuvent justifier une telle défiance à l’égard de tout un peuple. A l’heure des montées nationalistes et fascistes nous trouvons périlleux d’exclure notre territoire en refusant de lui accorder le nom et la reconnaissance qu’il mérite”.
MJS 66 (Représenté par Mylène THORENT).
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(1) La Rédaction de ouillade.eu veut simplement relever l’inexactitude d’un tel propos, car à force de négliger les faits on finit par colporter n’importe quoi… Tout le territoire du département des P-O n’est pas catalan à l’origine, il suffit d’aller du côté de Saint-Paul-de-Fenouillet, d’Estagel et Latour-de-France pour s’en convaincre et retrouver des racines… Occitanes ! Ensuite, pourquoi parler de 1 000 ans d’Histoire alors que nous sommes à 2016 ? Existerait-il d’autres origines, antérieures, gênantes ? Décidément, les (jeunes) politiciens de tous bords, et de tous poils, devraient davantage consulter les Historiens., car on ne refait pas l’Histoire avec des idéologues, d’où qu’ils viennent et où qu’ils aillent. C’est cette réécriture de l’Histoire dans une interprétation volontairement erronée qui est dangereuse pour la Démocratie. Des tas de peuples, hélas, dans l’Histoire récente encore (et cela reste d’actualité) en ont fait les frais et continuent d’en subir les conséquences.