Le parti Unitat Catalana (UC), dont le responsable départemental est Jaume Roure, adjoint au maire de Perpignan, délégué aux Affaires catalanes, communique :

UC s’indigne du traitement que nous réserve encore une fois la région Languedoc-Roussillon        suite aux déclarations de son président, Christian Bourquin (Ndlr. sénateur PS des P-O)..       

Alors même qu’il n’hésite pas à dire qu’il va chercher plus de 500 millions dans toute la région pour développer Montpellier (article paru dans le journal régional Midi Libre), Monsieur Bourquin abandonne clairement le Train jaune car il coûterait trop cher.        

Bien plus qu’un moyen de locomotion, le Train jaune est d’une part un atout touristique unique au monde et d’autre part patrimoine emblématique de notre territoire et notre culture catalane.        

A Montpellier, le financement régional ne semble étonnamment pas déranger Monsieur Bourquin, bien au contraire : La maison des Sports, financée pour 5 millions par la région, la nouvelle faculté de médecine financée à 100% par la Région, soit 37,5 millions, de nombreuses lignes de tram largement financées par la Région dont la futur ligne 5 pour laquelle sa participation est prévue à hauteur de 50 millions, le contournement TGV Nîmes-Montpellier pour 500 millions auxquels il faut ajouter les millions affectés aux nouvelles gares de ces deux villes, l’Aréna (zénith) financé pour 25 millions, etc. Tout cela sans compter les dépenses mirobolantes pour le fonctionnement auquel la Région prend évidemment part, et surtout l’organisation d’événements tels les compétitions internationales de sport, la création culturelle, les subventions aux clubs, etc.       

Monsieur Bourquin, au regard de ces chiffres, on ne peut même plus dire que vous ne vous intéressiez plus à notre département. 

Vous le coulez délibérément au profit de Montpellier ! UC continuera de travailler à la création de notre région séparée de Montpellier, avec un statut particulier nous permettant d’être maîtres de nos investissements et d’arrêter ces choix que nous ne partageons pas et dont nous souffrons.

Vous traitez de “tapés” et “incapables” ceux qui regardent vers le sud. Nous en sommes les précurseurs. Serions-nous les plus “tapés” ?       

L’histoire en marche montre bien que nous sommes pragmatiques. Nous avons beaucoup plus à gagner d’une Catalogne Sud qui nous voit comme un territoire ami dans lequel investir que d’un        Languedoc qui nous enterre chaque jour un peu -beaucoup- plus”.