(Communiqué)

 

La députée de la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales s’est adressée au ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire au sujet de la sécheresse inédite qui frappe actuellement le département. Elle a également exprimé ses préoccupations quant aux conséquences de la récente décision du tribunal administratif de Montpellier concernant les restrictions de prélèvement d’eau dans le fleuve côtier la Têt

 

La députée a souligné que les agriculteurs du département sont conscients de la nécessité d’optimiser leur consommation d’eau et qu’ils affectent déjà à bon escient les ressources en eau disponibles aux seuls besoins de leur activité. Cependant, depuis plusieurs années, ils subissent les attaques répétées de certaines associations écologistes qui ne connaissent rien au monde rural.

La décision du tribunal administratif de Montpellier de réduire drastiquement les possibilités de prélèvement d’eau dans la Têt a des conséquences directes et préjudiciables sur l’agriculture et sur toute l’économie locale. Les agriculteurs craignent légitimement pour la survie de leur exploitation.

La multiplication des recours judiciaires à l’initiative de ces associations met en péril l’agriculture dans les Pyrénées-Orientales et fragilise l’ensemble de l’activité économique du département. La députée a souligné que cet acharnement judiciaire n’a qu’un objectif : annihiler toutes les initiatives locales au nom d’une idéologie radicale.

La question des financements publics de ces associations doit être soulevée, comme l’exemple de l’association FRENE 66, qui se déclare affiliée à France Nature Environnement, qui a perçu plus de 2 millions d’euros de subventions d’exploitation en 2021.

La députée a appelé le ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire à prendre des mesures pour protéger les agriculteurs et restaurer l’autorité de l’État face aux attaques de certaines associations qui défendent une écologie punitive et qui consistent à faire table rase de notre système agricole en vue d’avoir la peau de nos paysans.

Elle a enfin exprimé ses inquiétudes quant à l’avenir de tout un territoire qui sombrera dans l’immobilisme à cause des actions procédurières d’une petite minorité de donneurs de leçons qui défendent une idéologie de la table rase et de la déconstruction.

 

Anaïs Sabatini, députée de la 2e circonscription des P-O, dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, à Paris.