(Vu sur la Toile)
France Télévisions : 4 000 €uros par mois en notes de frais, une gestion indécente de l’argent du contribuable
Malgré un déficit abyssal de 41,2 millions d’€uros, France Télévisions a laissé prospérer des dérives sur les notes de frais. Près de 1 000 salariés bénéficiaient de cartes bancaires généreusement dotées, parfois utilisées à des fins personnelles. Un scandale qui interroge sur la gestion de l’argent des contribuables.
(Rédigé par Solène Scharff – Rédaction média Frontières)
Frontières.- Alors que France Télévisions affiche un déficit abyssal de 41,2 millions d’€uros pour son budget 2025, un scandale vient s’ajouter à la mauvaise gestion du groupe audiovisuel public. Selon les informations de La Lettre, la direction a dû siffler la fin de la récréation face à des abus massifs sur les notes de frais.
Depuis des années, environ 1 000 salariés bénéficiaient d’une carte bancaire « corporate » leur permettant d’engager jusqu’à 4 000 €uros de dépenses professionnelles mensuelles, assorties d’un plafond de retrait en espèces atteignant 1 000 €uros par semaine. Un privilège qui s’est transformé en porte ouverte à des abus, au point que la direction elle-même reconnaît une « recrudescence d’utilisation à des fins personnelles » et une « augmentation des impayés imputés sur le compte bancaire de France Télévisions ».
Une gestion dispendieuse aux frais des contribuables
Dans un avertissement adressé à ses employés, France Télévisions a reconnu une « recrudescence d’utilisation à des fins personnelles » ainsi qu’une « augmentation des impayés imputés sur le compte bancaire » du groupe. Une révélation qui tombe mal pour l’audiovisuel public, déjà en difficulté budgétaire.
Face à la polémique, la direction a tenté de colmater la brèche en réduisant le plafond de retrait d’espèces à 500 €uros hebdomadaires. Une mesure bien timide au regard des montants engagés et du flou persistant sur le plafond des dépenses.
Alors que les Français financent par l’impôt cette machine déficitaire, ces largesses accordées à une partie des effectifs interrogent sur la gestion des fonds publics.
(Source : média Frontières)