(Vu sur la Toile)

 

Le salaire mirobolant réclamé par Lucie Castets au Nouveau Front Populaire
(Article de le JDD • Le Journal Du Dimanche)

 

Le JDD.- Elle n’a peut-être pas décroché Matignon, mais Lucie Castets s’est assurée de réclamer un salaire presque digne du poste. Parce qu’après tout, viser haut reste une priorité. Propulsée sur le devant de la scène politique par le Nouveau Front populaire (NFP), l’énarque traverse une période d’incertitude sur son avenir après avoir été écartée du poste de Premier ministre par Emmanuel Macron.

Alors qu’elle avait été choisie par les quatre partis du NFP (La France insoumise, Parti socialiste, écologistes et Parti communiste) pour ce rôle après les législatives, l’avenir de Castets reste flou. Cependant, avant même cette désillusion, son équipe avait formulé des demandes financières ambitieuses pour soutenir sa nouvelle carrière, d’après les informations de Marianne.

En effet, dès la fin juillet, l’équipe de Castets, dirigée par son bras droit Arnaud Bontemps, avait réclamé une enveloppe mensuelle de 51 000 euros auprès des partis du NFP. Ce budget devait couvrir les salaires de trois collaborateurs clés, la location de bureaux dans le centre de Paris, ainsi que les frais de déplacement pour les activités politiques de Castets. Fait notable, d’après l’hebdomadaire, cette demande n’incluait pas la rémunération de Castets elle-même, qui aurait nécessité une rallonge de 9 000 euros supplémentaires à partir de septembre.

Malgré une approbation initiale des trésoriers des partis, la demande semble aujourd’hui avoir été abandonnée. L’entourage de Castets affirme que ces exigences ne sont plus d’actualité et que l’équipe a opté pour une gestion autonome, fonctionnant avec l’aide de bénévoles. Néanmoins, cette situation met en lumière les défis auxquels Castets est confrontée pour rester une figure influente au sein de la gauche, alors que son avenir en politique nationale reste incertain.

Loin de se laisser abattre, Lucie Castets continue de s’investir dans le maintien de l’unité de la gauche, proposant de repartir à la rencontre des citoyens à travers le pays. Son avenir pourrait passer par le monde associatif, un terrain familier pour les personnalités politiques en quête de repositionnement, ou par une participation plus active à l’élaboration du programme du NFP. Quoi qu’il en soit, elle semble déterminée à ne pas disparaître du paysage politique, malgré les obstacles.

(Source : le JDD/ Journal Du Dimanche)