A l’Agglo de Perpignan (PMCA), le groupe Rassemblement Bleu Marine (RBM) de Me Louis Aliot (FN) a “défendu l’entreprise et l’emploi et a demandé une baisse de la fiscalité locale et une taxation plus importante des grandes surfaces. L’UMP-UDI a rejeté cette proposition… Le groupe FN-RBM a voté contre le budget primitif !”.
Hier, jeudi 24 avril 2014, se tenait une réunion de l’Agglo de Perpignan avec notamment le vote du budget primitif. Lors de la discussion de celui- ci, le conseiller Bruno Lemaire a “relevé quelques incohérences dans les chiffres avancés mais aussi dans la philosophie du budget, réalisé par la majorité précédente, dont le maire de Perpignan faisait partie. L’augmentation du produit fiscal n’est pas une fin en soi et la collectivité à pour devoir de faire baisser la pression fiscale”.
Louis Aliot est ensuite intervenu pour relever un point de règlement et un point politique : “Sur le fonctionnement interne de l’institution et encore une fois, les élus n’ont pas eu accès au règlement intérieur et n’ont donc pas pu exercer leur droit d’amendement, pourtant constitutionnellement reconnu. Comme à la mairie, il semble qu’un certain flottement existe dans l’organisation interne de l’institution (…)”. Louis Aliot a notamment relevé “Qu’en période de crise, le fonctionnement de l’Agglo ne devait plus être une priorité et que l’accent devait été mis sur la défense de l’emploi et de l’entreprise. De ce point de vue là , il eut fallu baisser les taux de fiscalité notamment de la CFE pour alléger les charges qui pèsent sur des entreprises (notamment les plus petites, artisans et commerçants compris) et taxer plus lourdement les grandes surfaces par l’intermédiaire d’une augmentation du coefficient de la TASCOM”.
L’exécutif UMP-UDI a refusé l’ensemble de ces propositions “préférant poursuivre une logique financière interne, identique à celle du précédent président de l’Agglo ! Pourtant un geste en faveur de l’économie locale aurait été un plus dans une période marquée par le matraquage fiscal du gouvernement socialiste et par des collectivités locales toujours plus budgétivores !”.