L’Association nationale des élus locaux d’Opposition (l’ALEO), prendra part aux Etats Généraux de la Démocratie Locale au Sénat et, de l’avis même de sa présidente, Clotilde Ripoull, conseillère municipale d’opposition à Perpignan, “les élus locaux d’opposition seront bien représentés”, répondant ainsi à l’invitation du président du Sénat.

Cette association apolitique rassemble des conseillers municipaux d’opposition de tous bords, non inscrits ou appartenant à des partis républicains. Alors que se profile une réforme territoriale, elle rappelle les propos du candidat François Hollande et demande une vraie prise en compte de l’Opposition dans les territoires.

Interpellé lors de l’élection présidentielle, le candidat François Hollande avait répondu positivement à l’ALEO : “Je partage avec vous la conviction qu’il est important pour la démocratie que les élus d’opposition soient respectés dans leurs droits”. Fort de ce soutien de principe, la présidente de l’ALEO, Clotilde Ripoull, souhaite désormais “voir de quelle manière le Gouvernement va mettre en oeuvre cette conviction présidentielle (…)”.

Présente lors de ces Etats Généraux, Clotilde Ripoull entend bien rappeler la demande de l’AELO de voir le droit des élus d’opposition locaux calqués sur ceux des assemblées parlementaires : “Parmi les 15 mesures que nous voulons voir appliquer, il y a celle qui consiste à attribuer la présidence de la commission des Finances à un élu d’opposition. Lors de ces Etats Généraux, je ferai valoir le point de vue de nos adhérents lors de l’atelier : Approfondir la démocratie territoriale”.

En toile de fond de ces débats, l’AELO se mobilise pour que soit enfin mis en chantier un véritable statut de l’élu local, dans lequel il sera enfin possible de prendre en compte les aspects relatifs à l’exercice et aux moyens des conseillers d’opposition.