(Communiqué)

 

-“Nous avons pris note de la décision rapide et précipitée du gouvernement espagnol de libérer les dirigeants de partis et associations séparatistes espagnols en Catalogne, faisant fi des décisions judiciaires rendues à l’issue d’un long procès largement diffusé et argumenté.

Nous en verrons les conséquences tant en Espagne qu’en France dans notre département des Pyrénées-Orientales où l’on sait que les élus de tous partis, uniquement nous l’espérons par fibre catalane, sont des soutiens à ce séparatisme même s’ils s’en défendent.

Quand cela concerne une partie de la France, il est permis de s’interroger de s’inquiéter sur l’avenir de l’intégrité de notre territoire.

Nous avons pris connaissance également de la résolution N° 2 381 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe adoptée le 21 juin dernier.

Son intitulé nous laisse rêveurs : « les responsables politiques devraient-ils être poursuivis pour des déclarations faites dans l’exercice de leur mandat ».

Sachant ce qui s’est passé en Catalogne les 6 et 7 septembre, 1er et 27 octobre 2017, on ne peut pas précisément parler de ‘déclarations’. Des actes forts ont été commis par les dirigeants en question et les condamnations n’ont pas été prononcées sur la base de paroles mais sur la base d’actes commis intentionnellement.

La politique est surtout parole, les actes commis sont des délits.

On tente de remplacer le Castillan par le Catalan, y compris aux Iles Baléares et même dans la Communauté Valencienne. Ceci ne constitue pas de simples paroles non plus. La vérité est bien là.

Dans son communiqué du 23 juin, Monsieur le Sénateur François Calvet écrit qu’en Espagne « Il est vrai aussi que la simple expression de points de vue en faveur de l’indépendance de la Catalogne ne donne pas lieu à des poursuites pénales », « Voter n’est pas un délit mais un droit », « référendum anticonstitutionnel sur l’indépendance de la Catalogne ».

Lorsque l’on déclenche un processus tel que celui qui est en œuvre en Catalogne depuis des années, qu’on le sait illégal car contraire à une constitution, on doit en assumer les conséquences sans se réfugier derrière la défense des droits de l’Homme.

C’est ouvrir une boîte de Pandore très dangereuse pour l’Europe et notre pays plus particulièrement.

Il est étonnant de constater un tel soutien au séparatisme dans un pays étranger car c’est bien de cela qu’il s’agit, quels que soient les termes employés. Alors que les sénateurs de son propre parti politique considèrent que le projet de loi du gouvernement sur le séparatisme en France ne va pas assez loin pour protéger notre pays.

On ne se prononce pas au sujet de l’indépendance mais on soutient les séparatistes, l’art et la manière de prendre les gens pour des idiots.

Au moins, cela reste plus subtile que le communiqué d’EELV Pays Catalan dont on se demande si ce parti est bien français.

Nous espérons que la Catalogne retrouvera la paix et la sérénité malgré l’attitude des élus du département qui ne font qu’envenimer les choses”.