Sous le titre “Non  à la fusion de l’UPVD et de l’Université de Montpellier”, Brice Lafontaine, secrétaire général d’Unitat Catalana (UC), nous communique :
– “L’Université de Perpignan (UPVD), attractive au plan international, performante en termes de résultats, a tout d’une grande. La mettre sous tutelle signerait la fin de son développement
A force de reculer devant la décentralisation, l’État français finit par ressembler à un stage de tango pour débutants. Ainsi, le projet de fusion entre l’Université de Perpignan (la neuvième de France en terme de résultats), qui présente une forte spécificité territoriale et transfrontalière, avec celle de Montpellier, dernier avatar du genre, est à la fois une absurdité territoriale et une forfaiture.
– Une absurdité parce que notre centre de gravité, ici, en Catalogne nord, ne saurait être Montpellier, parce que le droit de nos étudiants à se former ici s’est conquis de haute lutte, parce que l’histoire, la géographie et même les infrastructures ferroviaires parlent pour nous.
– Une forfaiture parce que l’État, selon sa vieille tradition jacobine, revient ainsi sur l’autonomie des universités en pratiquant une concentration approximative et empirique qui lui permet de reprendre la main sur l’enseignement supérieur.
UC s’oppose fermement à ce projet qui ne fait que rendre plus urgente une réforme territoriale qui nous libère enfin du joug administratif de la Région Languedoc Roussillon et apporte son soutien résolu au Président de l’UPVD. Enfin, UC considère essentiel le développement de filières spécifiques, liées aux particularismes de notre territoire. Ces propositions concrètes de cursus seront faites au président Llorente et les élus UC porteront les projets dans les institutions concernées”.