PERPIGNAN : Christian Bourquin (PS)… “Ce qui m’intéresse, ce sont les Perpignanais !”
par adminAT66 le Avr 25, 2013 • 6 h 57 min Aucun commentaireChristian Bourquin (PS), sénateur des P-O et président de la Région Languedoc-Roussillon, n’a pas souhaité réagir dans “l’affaire” qui a secoué, lundi dernier, la réunion de la section locale du Parti socialiste qu’il préside. Ce matin, dans la plupart des médias roussillonnais, c’est Jacques Cresta, député de la 1ère circonscription des P-O et vice-président du Conseil régional, qui monte au créneau en sa qualité de 1er Secrétaire de la fédération catalane du PS pour éteindre le feu après les déclarations de Me Jacqueline Amiel-Donat…
On se souvient que cette dernière, par courriels en date du mardi 23 avril 2013, a décidé de saisir le Secrétaire national du PS, Harlem Désir, “afin de contester la décision prise ce soir-là par Christian Bourquin et quelques militants à main levée, consistant à ne pas respecter le calendrier fixé dans la circulaire n°1386 de notre parti. Uniquement pour la ville de Perpignan, Christian Bourquin a décidé que pour la désignation de la tête de liste, il y aurait appel à candidatures et vote avant le 14 juillet 2013, et ce contrairement au calendrier national prévoyant un vote par les militants du 10 au 17 octobre 2013 (…). Il a avoué que depuis deux ans et demi il bloquait toute adhésion nouvelle à la section de Perpignan (…)”.
Jacques Cresta revient sur les fameux 115 soi-disant militants “du Champ de Mars” (quartier populaire de Perpignan) dont les adhésions nouvelles auraient été bloquées pour dénoncer “une OPA manquée” de la part de Jacqueline Amiel-Donat. et confirmer que “toutes les sommes correspondant à des adhésions nouvelles douteuses ont été consignées chez un huissier. Le national en a été immédiatement averti, car comme toujours, nous le tenons informé de nos décisions…”. De toutes façons, ces nouveaux adhérents, apparus lundi soir, s’ils étaient officiellement enregistrés, ne pourraient plus voter à la primaire interne en vue des municipales, puisque la date de la clôture des inscriptions pour ce vote est dépassée (10 avril 2013)…
Une autre personnalité locale du PS, proche de Christian Bourquin, confirme que celui-ci “a bien déjoué une tentative de putsch, de déstabilisation du parti pour la désignation du chef de file sur Perpignan… Jacqueline (Ndlr. Jacqueline Amiel-Donat) a perdu ! Elle ne peut que s’en prendre à elle-même plutôt que d’appeler oh secours! les juges. Elle fait l’unanimité contre elle au sein du parti, elle veut avoir raison tout le temps contre tout le monde. Y’en a marre de ce nombrilisme, de ces éléments qui ne savent qu’être procéduriers pour exister. C’est très étonnant de voir que Jacqueline préfère la défaite avec Codognès (Ndlr. Me Jean Codognès, EELV, ancien député…) plutôt que la victoire avec Bourquin… “.
De son côté, Christian Bourquin, qui ne s’est toujours pas directement exprimé sur le sujet, aurait confié à ce même proche : “Jacqueline Amiel-Donat est hors clous ! Je le constate. Moi, ce qui m’intéresse, ce sont les Perpignanais, c’est l’unité sur Perpignan pour gagner, quoi qu’il en soit. J’en suis désolé pour elle (Ndlr. Me Jacqueline Amiel-Donat)”.