Le médiateur de rue, appelé aussi “grand frère”, qui avait participé au tabassage d’agents du GIGN à la sortie d’une discothèque perpignanaise (lire ouillade.eu du 29 novembre 2012), dort aujourd’hui en prison.

Mais cela n’empêche pas le malaise de grandir au sein des forces de l’ordre locales, stupéfaites de constater, jour après jour, les dysfonctionnements incroyables qui ont conduit à l’embauche “les yeux fermés d’un voyou des cités…” (connu et reconnu pour être une frappe de Vernet-Salanque), alors que celui-ci traînait derrière lui un casier judiciaire long comme un jour sans pain !

Les langues se délient parmi les policiers qui s’interrogent : “Comment le responsable perpignanais de la Police municipale a pu embaucher un tel individu sans prendre les moindres précautions d’usage ? Comment l’élu en charge de la délagation de la Sécurité publique a-t-il avalisé ce choix ? Et que dire encore et toujours du rôle de l’Etat, dans ce dossier, qui finance pour partie les emplois de médiateurs, qui sont en tout cas soumis à son arbitrage, et dont le représentant dans le département n’a visiblement rien su et rien vu venir du casier judiciaire de l’individu directement impliqué dans ce tabassage de gendarmes du GIGN…”.