Mme Jacqueline Amiel-Donat (PS), conseillère municipale d’opposition de la Ville de Perpignan (Groupe Nouvelle Union avec la Gauche), nous communique avec prière d’insérer…
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“Le communiqué de trop !”
« Jean-Paul Alduy n’a pas résisté au fait, encore une fois, de tromper son monde et de faire du triomphalisme.
Son communiqué à la suite de la décision du tribunal correctionnel dans ce qui reste “l’affaire de la chaussette”, est à son image : donneur de leçons après avoir pris le soin de tout enfouir sous le tapis (…)
Oser comparer les manifestations à la chaussette aux émeutes de 2005 !!! Alors qu’aucun incident, aucun affrontement (qu’il avait recherchés) n’ont eu lieu et que c’est au nom de la démocratie bafouée que les perpignanais se sont spontanément réunis dans le calme pour réclamer une démission qu’il a finalement donnée un an et demi après…
Oser se prétendre victime, alors que son propre avocat a plaidé la relaxe des inculpés : drôle de victime qui assure la défense de ceux dont il se prétend victime et auxquels il demande réparation ?
Oser prétendre aujourd’hui qu’il n’y a pas eu fraude, alors que le seul Juge compétent en matière électorale, le Conseil d’Etat, a conclu à une “fraude massive”.
Alors voilà ., selon le Tribunal de Perpignan, cette fraude massive ne serait pas imputable à Georges Garcia ni à Marie Madeleine Tjoyas – c’est ce qu’il faut tirer comme conséquence de ce jugement. Mais pour autant cette fraude massive a bien eu lieu et elle ne s’évanouit pas d’un coup de baguette magique, pas plus que les fausses signatures des électeurs absents et n’ayant pas donné de procuration mais pour lesquels “on” a voté …
Alors un conseil à Jean-Paul Alduy : qu’à l’instar de ses colistiers et colleurs d’affiches, il se taise. Qu’il se taise sur cette triste affaire, en continuant comme à son habitude et avec l’assentiment du procureur et du président du Tribunal de Perpignan, de faire ses petites affaires politiciennes en catimini. »