De gauche à droite : René Bidal, Delphine Batho, Hermeline Malherbe et le député-maire d’Argelès-sur-Mer, Pierre Aylagas.

Comme nous l’avons annoncé ce matin dans ces mêmes colonnes, Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, était aujourd’hui sur le sol roussillonnais pour rencontrer toutes les personnes qui s’activent pour faire face aux inondations qui ont causé de nombreux et divers dégâts dans le département depuis quarante-huit heures.

Delphine Batho, avant de se rendre sur le terrain dans différents sites de la Salanque, durement frappée par les intempéries, a d’abord rejoint la cellule de crise installée en préfecture des Pyrénées-Orientales, à Perpignan, puis a donné une conférence de presse au Conseil général, en présence du préfet René Bidal et de la présidente du Conseil général, Hermeline Malherbe (notre photo).

Jacques Cresta (PS), député de la 1ère circonscription des P-O et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon, représenté par son attaché parlementaire, Laurent Rosello, a assisté à la réunion organisée entre les élus des Pyrénées-Orientales et la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Delphine Batho.

Cette réunion, qui s’est déroulée en préfecture, à 14 h, réunissait l’ensemble des élus des communes touchées par les intempéries : Pierre Aylagas (PS), député-maire d’Argelès-sur-Mer, Michel Moly (PS), maire de Collioure et conseiller général, Thierry Del Poso (UMP), maire de Saint-Cyprien, José Puig (MoDEM), maire de Claira et Conseiller général, Guy Pares (PS), maire de  Pia, Louis Carles (UDI), maire de Torreilles, André Bascou (DvD), maire de Rivesaltes, Fernand Siré (UMP), député-maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, ainsi que des élus du Barcarès… Marcel Mateu (PS), conseiller général (Elne) et conseiller régional, représentait le sénateur-président de la Région, Christian Bourquin.

La ministre, après avoir fait le point avec le préfet René Bidal, et la présidente Hermeline Malherbe,  ainsi que les services de l’Etat et du Département sur la situation a annoncé aux élus présents que la procédure de reconnaissance de catastrophe naturelle allait être engagée par le gouvernement, charge aux élus, une fois les arrêtés pris, d’informer leurs concitoyens pour entamer les démarches administratives et qu’un fonds de solidarité allait être ouvert permettant d’engager rapidement les premiers travaux et les premières réparations”.

Mais surtout, elle souhaitait échanger avec les élus présents qui ont été les premiers à faire face au déchainement climatique.

Les élus ont souligné “la nécessité de dissocier les travaux urgents des travaux de renforcement”. En effet, il faut réaliser immédiatement les travaux sur la digue afin de mettre en sécurité les populations, et dans le temps engager des travaux de plus grande ampleur.

Ils ont fait part de la complexité du « mille-feuilles » administratif retardant la réalisation des travaux. Delphine Batho est consciente de ce problème, qui sera à l’ordre du jour des prochains états généraux de l’environnement. Elle souhaite que cet empilement cesse au bénéficie d’une seule et même procédure permettant de gagner en lisibilité et en rapidité.

Cet évènement climatique a également eu des incidences sur les plages de notre département qui ont tendance à disparaître petit à petit, ce qui serait dramatique pour notre économie qui repose essentiellement sur le tourisme.

Pour Jacques Cresta, tenu informé de la situation en permanence par Laurent Rosello, “Les membres présents ont reconnu le rôle essentiel joué par le Conseil général, qui par son intervention lors de cet évènement a évité une catastrophe, ainsi que par la mobilisation de moyen financier depuis deux ans pour réhabiliter et rénover les berges. La ministre a pris note des nombreuses remarques, avant de se rendre dans le Rivesaltais”.

Jacques Cresta tient à souligner la réactivité du gouvernement qui a pris en compte l’ampleur des évènements et remercie tout particulièrement madame la ministre Delphine Batho.