Si Jean-Marc Pujol (LR/ Les Républicains), maire de Perpignan, président de la métropole Perpignan-Méditerranée, qui doit très officiellement rencontrer ce samedi matin le député européen Carles Puigdemont, condamné par la justice espagnole pour entre autres détournement de fonds publics, n’annule pas cette entrevue, alors il devra en tirer toutes les conséquences aux yeux de l’opinion publique perpignanaise et de la République française

 

 

Hier soir, au stade Aimé Giral, le club de rugby l’USAP recevait l’équipe de Rouen. Une immense banderole “pro-catalane”  exprimait une opinion avec sur les côtés, les mentions en langue catalane “Ni France” et “Ni Espagne”. Français et Espagnols apprécieront.

Cette photo indigne la toile, et les internautes n’y vont pas avec le dos de la cuillère. On peut affirmer que c’est là un tournant historique de la campagne des élections municipales françaises qui pourrait coûter très cher à Jean-Marc Pujol. Le courage aujourd’hui, ce n’est pas de recevoir Carles Puigdemont, c’est de dénoncer un sectarisme fâcheux dont l’Histoire nous a souvent démontré où il conduisait les peuples. Jean-Marc Pujol, en se taisant sur les propos exprimés sur cette banderole (Qui n’a rien à voir avec le sport), ne se grandit pas. Qu’il ait au moins la sincérité, ce samedi matin, en recevant Carles Puigdemont, de ne pas porter l’écharpe tricolore de la République Française !

Quand à Romain Grau, député LaREM de la République Française, qui a reçu chez lui hier soir Carles Puigdemont, il doit lui demander ce matin des excuses au nom des Républicains français ! Au passage, nous aurions apprécié que M. le député Grau déploie autant d’énergie, de conviction, de compréhension, d’intérêt et de sympathie pour les Gilets jaunes, les retraités ainsi que pour toutes celles et tous ceux qui souffrent actuellement du climat social ambiant, qu’il ne le fait pour ce qui se passe de l’autre côté des Pyrénées…

Quand à François Rivière, le président de l’USAP, qui n’est pas mal-voyant à notre connaissance, qui a laissé faire, il a également des comptes à rendre, et pas uniquement à ses supporters. La Fédération Française de Rugby (FFR) doit être saisie.

Les organisateurs du meeting de Carles Puigdemont (et leurs sympathisants) devraient être plus respectueux de la République française, seul espace territorial à accueillir officiellement une manifestation de grande ampleur animée par l’homme politique le plus recherché d’Europe…