(Communiqué)

 

Un blason pour tenter de redorer des blasons

 

 

-“L’Observatoire citoyen de la vie quotidienne (OCVQ) de Perpignan de La France Insoumise dénonce le vide sidéral du débat public municipal à l’occasion de la question du blason de la ville de Perpignan. Le maire Rassemblement National Louis Aliot a ainsi dévoilé un nouveau logo de la commune.
Concernant le maire, deux enseignements peuvent être tirés.

Le premier est que Louis Aliot et sa majorité  n’aiment décidément pas la laïcité, principe républicain non négociable pour tout républicain sincère. Tout au plus se contentent-ils d’instrumentaliser à l’occasion la laïcité pour mieux stigmatiser des catégories de population, en fidélité avec le vieux fond pétainiste et réactionnaire qui constitue plus que jamais le fond de commerce du Rassemblement National / Front National.

Le second enseignement montre clairement que la majorité municipale cherche par tous les moyens à détourner l’attention sur des contrefeux dérisoires pour mieux faire oublier les insuffisances notoires et les manques de résultats probants de sa politique, ceci presque un an après son élection.

 

Concernant les prétendues oppositions, anciennes ou actuelles, les arguments utilisés pour critiquer les choix effectués par Louis Aliot sont marquées du sceau de la légèreté, avec confusion entre les termes laïc et laïque, opposition entre catalanité et inscription dans la République française, remarques esthétiques pas à la hauteur des enjeux, expressions d’aigreurs plus ou moins périmées etc.
La France Insoumise et l’OCVQ (Observatoire citoyen de la vie quotidienne) regrettent que cette question du blason ne soit en définitive qu’un artifice visant à redorer des blasons passablement ternis pour certains. Elle ne concourt hélas pas à rehausser l’indispensable débat public démocratique, alors même que la situation globale fait éclater de multiples crises et urgences dont seule la résolution serait en capacité d’améliorer concrètement les conditions de vie des populations de Perpignan”.
Pour l’Observatoire Citoyen de la Vie Quotidienne, Francis Daspe