René Bidal, préfet des Pyrénées-Orientales, a pris “connaissance des réactions suscitées par l’implication d’un médiateur de rue dans une affaire de délinquance à Perpignan. Contrairement à ce qui a pu être indiqué par certains relais d’opinion, l’Etat n’a jamais contribué au financement de la rémunération de l’intéressé, compte tenu du passé judiciaire de celui-ci”.

Il est également précisé que “dès lors que le Préfet envisage l’octroi d’une convention “adultes relais” au soutien d’un poste, tel celui de médiateur de rue, les services de l’Etat sont partie prenante de la démarche de recrutement et écartent ainsi tout candidat litigieux, en conformité avec les exigences professionnelles liées à l’activité de médiation auprès de la population”.

LES PRECISIONS DU SYNDICAT UNSA-TERRITORIAUX…

Les médiateurs sociaux ne sont pas recrutés par le Directeur de la Police municipale. Les médiateurs de rue n’ont aucune mission ni aucun rattachement hiérarchique à la Police municipale. De plus, seuls les Policiers municipaux assermentés dépendent du Procureur de la République, du Préfet et du maire.

Certains médiateurs de rue sont directement rattachés au chargé de mission placé auprès du Directeur de cabinet du maire”.