Ce qu’il faut aussi retenir de cette journée du jeudi 1er décembre 2011 au Palais de Justice de Perpignan, à l’occasion de la retentissante affaire dite “de la fraude électorale à la chaussette”… Qui avait abouti à l’annulation des élections municipales perpignanaises de mars 2008 :

– La présence dans le public de l’épouse de l’ancien maire de Saint-Cyprien et conseiller général UMP du canton de la Côte Radieuse, Mme Marie-Antoinette Bouille.

– L’attitude “pagnolesque” et “palavasienne” de l’un des deux prévenus, Georges Garcia, gigotant à la barre du tribunal tel une caricature “à la Fellini”… ou “à la Dubout”, selon le côté de la Méditerranée où l’on se place !

– La très grande dignité de Mimi Tjoyas, l’autre prévenue dans ce dossier (pour laquelle le Procureur a demandé la relaxe), qui s’est exprimée et expliquée librement, consciencieusement, en toute liberté, ne laissant jamais s’échapper de ses intimes confessions “un mot plus haut que l’autre”… Ja-mais !

– La passe d’armes verbale terrible entre l’avocat des deux prévenus, le Toulousain Me Cohen, et l’avocat de Me Jacqueline Amiel-Donat, le Perpignanais Me Nicolau. Le premier a osé raconter “Qu’il n’existe pas d’élections vertueuses “… Le second s’est risqué, avec le réel talent qu’on lui connait, à démonter “le système, dénonçant un bourrage d’urnes organisé”.