Me Louis Aliot, vice-président du FN, conseiller régional des P-O, tête de liste Perpignan Ensemble (Rassemblement Bleu Marine) communique :

Jean-François Copé était hier à Perpignan pour tenter de stopper l’hémorragie de cadres et d’adhérents qui ont anticipé la voie sans issue dans laquelle les conduisent Fillon et Copé.

Utilisant tout le glossaire des mesures FN et roulant des mécaniques, il a évidemment tenté de critiquer Marine Le Pen en lançant l’idée d’un comité “théodule” charge de réfléchir à la montée du FN afin dit-il de le contenir, comparant au passage les trotsko-coco aux électeurs du Front. Ils apprécieront.

Promettant de faire tout ce qu’ils n’ont pas fait lorsqu’ils étaient, hier, aux affaires, les hiérarques locaux ont aligné un tissu de banalités vues, entendues et répétées depuis des lustres…

Pour Perpignan, Copé a évoqué la situation dans laquelle se trouverait Perpignan en cas de victoire FN sans connaître la situation actuelle de crise sociale et communautaire, d’insécurité, de marasme économique et de saturation clientéliste, sans parler de l’endettement. Le maire UMP-UDI quant à lui a dit qu’il connaissait Perpignan… Ouf, nous sommes rassurés…

Je remercie monsieur Copé de penser que je peux gagner la Mairie, ce qui est une hypothèse très crédible, dont acte. Je lui rappellerai aussi que lorsque le Front est arrivé à Toulon, la mairie était sous tutelle administrative, victime de la gestion RPR-UDF catastrophique et que nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un parti qui a tout promis, rien tenu, et aggravé la dette publique de plus de 500 milliard en un quinquennat !

A Perpignan, nous relèverons le défi du renouveau !”.